00. Prologue 2

874 61 61
                                    

PDV d'Aslan Vivone




Déambulant dans les rues, une cigarette coincée entre mes lèvres, la capuche noire de mon sweat rabattue sur mon crâne, et la tête baissée, je foulai le sol goudronné en fredonnant.

La fraîcheur de la nuit donnait une odeur d'humidité à l'air qui flottait dans la ville, alors que les lumières des lampadaires éclairaient les routes, et le devant des immeubles.

Je m'arrêtai au coin d'une ruelle, collé contre le mur, et tapi dans l'ombre, je passai discrètement la tête hors de l'angle mort, et observai l'entrée d'un logement.

Je baissai mon regard le temps d'une seconde sur ma montre, et un sourire satisfait étira mes lèvres.

Mon regard se concentra une seconde fois sur les portes automatiques, alors que je comptai dans ma tête.

5

4

3

2

1

0

Les battants s'ouvrirent, laissant passer la silhouette d'un homme.

Pile à l'heure, murmurai-je pour moi même.

Je sortis de la petite rue, et marchai en sa direction, la tête toujours baissée, les mains enfouies dans les poches de mon pull.

L'homme commença sa route sans prendre gare à ce qui l'entourait, et dès le moment où nos regards se croisèrent, il était déjà trop tard pour lui.

Ma main était sortie rapidement en un mouvement vif, et sans aucun bruit avait planté la lame de l'arme blanche qui était dissimulée dans ma poche, dans son abdomen.

Un gémissement de douleur mélangé à de la surprise sortit de sa bouche, suivi d'une petite quinte de toux.

Et tout en continuant d'enfoncer l'objet tranchant dans sa peau, je lui susurrai :

Eduardo Felice, trafiquant d'organes et proxénète, bienvenu en enfer.

Je sentis son corps frissonner augmentant considérablement mon sourire. Je me détachai doucement de lui, en prenant bien soin de tourner plusieurs fois la lame avant de l'extraire complètement de son ventre.

Il apporta immédiatement ses grosses mains tremblantes à sa plaie, et dans un effort considérable il articula :

Q-qui es tu bordel ?

Je relevai la tête, et mes iris noirs comparable aux ténèbres que formaient mon âme se plantèrent dans les siens.

Tu n'as pas besoin de le savoir, répondis-je en lui tranchant la carotide dans un geste rapide et maîtrisé.

Il n'eut pas le temps de réagir, ses yeux tournèrent, et il tomba à la renverse. Son sang se répandit sur la chaussée, et une teinte vermeille se refléta dans la lumière jaunâtre des lampadaires.

Je déposais une rose blanche sur le corps sans vie de cet homme, et le rouge vif de ce liquide visqueux tacha et imprégna immédiatement les pétales blancs de cette fleur qui était devenue ma marque, mon symbole, ma signature.

Je remis mes mains dans mes poches, et continuai ma route comme si de rien n'était, en fredonnant ce même air, et en inspirant l'odeur métallique du sang qui se mélangeait à l'humidité de la nuit.

« Ton esprit tordu a beau être terriblement toxique et malsain, je ne cesserai jamais d'être fascinée par lui, et attirée par les lambeaux que forment ton cœur »

_______________________________

Surprise ?

Vous pensiez vraiment n'avoir qu'un seul prologue ? (À la base c'était pas du tout prévu mais bon, j'aime être imprévisible 👀)

Bon je ne dis plus un mot de plus, je vous laisse sur ça et je disparais (vous laissez en suspend c'est clairement ce que je préfère le plus 😗✌🏻)

Sur ce, à bientôt.

Commenter et noter 🤍

insta : 📸 _laylly_0

twitter : _laylly_

L'ange déchuOnde histórias criam vida. Descubra agora