Chapitre XLI : Café/Combine

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Il se retourne après avoir enfilé sa chemise blanche et remarque la panique dans les yeux que je n'arrive à camoufler. Son regard s'assombrit légèrement mais il ne relève, ne dis rien. C'est un sujet sensible qui appuie sur ma théorie. Il range son téléphone après avoir lu, sûrement, un message. Il passe sa main dans ses cheveux avant de s'en aller sans un mot de plus. La porte de ma chambre désormais fermée, les alentours m'ont l'air dès à présent bien silencieux, mon regard dans le vide.

***

Le temps passa lentement, revenant en boucle sur ces sensations ressentis par sa bouche, ses doigts. Cette torsion de mon entre jambe me tortura de picotements divins. C'était fantastiquement frustrant. Puis m'est revenue ces cicatrices sur son dos, abîmant sa peau matte mutilée par la vie. J'aimerai me dire, qu'il m'en parlera quand il sera prêt mais rien ne le pousse à m'en parler, malgré ma curiosité qui pourrai se trouver déplacer. J'aurai détesté que l'on me brusque. J'ai donc pensé à ces multiples pensées, le plan, Nina, Igor et lui avant de m'endormir jusqu'au matin levant.

Les deux premiers jours fut longs et vides. Personne, à part les gardes, n'est passé ou resté. Comme si il se tramait quelque chose. J'ai envoyé plusieurs messages à Sinara, mais cette dernière s'est montrée extrêmement vague quand à leurs mystérieuses disparitions générales. « Je passe la journée avec Charlie. » « Je ne peux pas te répondre, je suis occupée. » Sans aucune justification par la suite. Ce n'est pas du genre de Sinara. Confuse, j'ai essayé auprès des gardes de récolter des informations. Ils sont restés de marbres. Aucune réponse ne m'a été donné. Même si leurs absences me provoque que solitude, intrigue et frustration, je n'ai pu trouvé que ça ne pouvait qu'être le meilleur timing. Nina trouvera solution à mon problème sans que personne ne s'en doute. Le troisième jour, j'ai essayé de faire de la boxe. Comme pour me rassurer que si le plan devait mal tourner je pourrai me défendre. Quelle erreur stupide. Je me suis rappelée de la fois où nous avons « combattus » et un sourire s'est faufilé entre mes lèvres. Est-ce étrange de ressentir cette sensation de vide à son égard ? Comme si il me manquait quelque chose. Ainsi, le reste de la semaine s'est montré plutôt calme et sans péripéties aucune. D'autres messages envoyés entre Sinara et moi. Ou encore Vincenzo qui prenait de mes nouvelles. Sa petite famille sont retournés en Italie. Étrange que personne ne m'ait prévenues. Après qui suis-je pour donner des leçons de moral sur les secrets cachés ? On peut dire que le mois de décembre a bien débuté, en toute ironie.

Les paupières ouvertes, un nouveau matin sans aucun bruit dans les parages, je me vois réveillée par l'arrivée d'un message. Par conséquent, je m'étire avant de prendre mon cellulaire à la main. « J'arrive. » d'un numéro qui n'est enregistré dans mon contact. Qui est-ce ? Je me prépare de quoi me nourrir, contre ma faim. Un thé à la menthe, des tranches de pain grillée à la confiture et une pomme. Je salue poliment les gardes qui eux ne font comme si je n'étais pas là, et m'assoit sur une des places du canapé en daim. Le temps passe entre mes crocs et le show télévisé devant moi, en bruit de fond. Je n'entends guère l'arrivée d'un convive mais un ton paniquée me frappe vivement.

- Azura bonjour se précipite Nina vers moi.

Je tourne le regard, en déposant mon assiette, sur la table basse, frappée de confusion par son inquiétude. A-t-elle des nouvelles ?

- Ça va ? demandais-je à la fin de ma mâchée.

- Non je crois qu'on a un problème. Un gros problème même se ronge-t-elle les ongles.

- De quoi tu parles ?

Quel est-ce ? Il nous as cerné ? Enzo, cette famille ? Leurs est-ils arriver quelque chose ? Mon inquiétude me submerge aussitôt que cette pensée fuse dans mon cerveau. Sans m'éclairer plus que ça, elle se tourne vers les gardes.

Maudis-MoiDonde viven las historias. Descúbrelo ahora