Chapitre 7

406 17 63
                                    

Et merde...

Je n'ose même pas me retourner. J'ai peur de qui pourrait être derrière moi.

- Je t'ai connue plus coriace, me dit l'homme. Avant, tu aurais senti ma présence avant même de rentrer dans la chambre.

OK. Cette voix et cette assurance ne peut venir que d'une seule personne.

-Qu'est ce que tu veux ? dis-je en lui faisant volte face.

En me retournant, j'aperçois Carter assis sur fauteuil, un verre à la main.

-Et la politesse ? dit-il en ignorant ma question. Bonjour chéri, ça fait longtemps.

-Alors là, si tu crois qu'un jour, je vais te surnommer comme ça un jour, autant me tirer une balle dans la tête maintenant.

Il souffle du nez et pose son verre sur la table basse, puis il se lève, ce qui me fait reculer.

-Jolie robe, dit-il en me reluquant de la tête aux pieds. Je l'ai déjà vue quelque part, il s'approche.

Plus il s'approche, plus je recule. Bientôt arrive, le moment où mon dos heurte le mur. Super, me voilà emprisonnée entre le mur et la carrure imposante de Carter.

- Tu as dû la voir sur une de tes putes, crachais-je comme du venin.

Il rit, et maintenant je me retrouve encastrée par ses bras. Je ne peux m'empêcher de sentir son parfum qui on peut se l'avouer est enivrant.

- J'aurais plus dis que je l'avais vu sur un membre de ma famille. Mais si tu le dit, cela veux dire que tu en est une non ?

Un vrai enfoiré. À ma connaissance, la seule femme encore vivante dans sa famille est sa mère et cela m'étonnerait beaucoup qu'elle porte ce genre d'accoutrement. C'est le diable incarné. Carter doit tenir de sa mère d'ailleurs.

- Qu'est-ce que tu fais au Mexique mi angel ?

C'est nouveau ça, j'ai le droit à un surnom.

- Qu'est ce que tu fait dans ma chambre... Mendoza ? Répliquant-je ignorant totalement sa question.

- Ta chambre ? Il équissa un sourire en coin. Oh, mais cette hôtel m'appartient.

Comment Aria a fait pour réserver une chambre dans cette hôtel. Je l'a maudit.

- Je ne vais pas te poser la question 1 millions de fois... Qu'est-ce que tu fais au Mexique ? dit-il cette fois-ci d'un ton beaucoup plus tranchant.

- Dégage de-la, dis-je en plaquant mes mains sur son torse pour essayer de le repousser.

Mais pour une raison que j'ignore, il recule comme si mon contact lui avait donner une décharge électrique.

- Tu es vraiment devenue fragile, Torrence tu me déçois.

« Tu me déçois » c'est la phrase qu'on a pas cesser de me répéter depuis que j'ai 6 ans.

- Te décevoir m'est totalement égal, je ne vis pas pour toi à ce que je sache, et je ne me suis pas fragilisé, j'ai juste un peu trop bue.

Mensonge, tu es devenue faible.

- Prouve-le moi alors.

Mais il peut rêver si il veut que je lui prouve quoique ce soit...

- Je ne te dois rien alors non je ne te prouverais rien du tout, dis-je en me rapprochant de lui.

Dark BloodOù les histoires vivent. Découvrez maintenant