Chapitre 15

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-Et si on parlait affaire...

- C'est vous qui vouliez me voir. Je me trompe ? dit Carter froidement. Vous voulez quoi ?

-On veux la chica, dit Arturo.

- Hors de question, s'exclame Carter.

Je préfère encore rester avec Carter à vie, que de rester une semaine avec eux. Cela fait seulement dix minutes qu'ils sont là que j'ai déjà un pressentiment pour ma vie.

- Elle ne te sert à rien, dit Angel. A part à narguer Torrence, laisse nous nous amuser avec elle, juste quelques jours, elle a l'air si obéi...

- Ferme ta sale gueule de merde, espèce de sale connard de fils de pute, dis-je à deux doigts de lui sauter à la gorge. Tu sais ce qu'elle fait la petite fille obéissante ? Si tu veux on peut aller voir ce que ça fait d'être entrainé par mon père, enfoiré.

- Bien envoyé, princesa, me chuchote Carter dans l'oreille. Ça me donnerait presque...

- Oh mais c'est qu'elle est coriace, dit l'autre. Elle a de sacrés couilles de s'adresser à mon frère comme ça...

- On là prend, coupe Angel. Sinon tu peux dire adieu au traité.

Bon bah, j'ai plus qu'à faire mes bagages...

- Ok. Bah adieu, s'exclame Carter à ma plus grande surprise. Je vous rappelle juste que vous êtes sur mon territoire, entouré de 10 de mes hommes les plus compétents. Alors allez...

- Mendoza, interpelle soudain Andres que j'avais oubliée.

Carter se retourne mais il mime que c'est moi qu'il appelle.

C'est vrai j'avais oublié. Aujourd'hui, je suis une Mendoza devant eux.

Je me lève, et rejoins Andrès qui m'amène juste a coté de Rafael qui tient une ... arme ?

- Reste avec Raf, Miguel vas arriver et vous allez rentrer immédiatement, c'est compris, dit-il comme si il y avait une urgence.

- Quoi mais pourquoi ?

- Les Santos te veulent à tout prix, même si Carter ne veut pas, ils vont tout faire pour t'avoir.

Je ne comprends plus rien et Rafael le remarque.

- On a entendu leurs hommes parler de toi et de ...

- Tu lui expliquera une fois que vous serrez à l'abri. Tiens. Il me tend un glock. Il est chargé, n'hésite pas à l'utiliser. Mais attention ne fais pas quelque chose que tu pourrais regretter après.

J'hoche la tête et il disparaît.

Rafael me tire dans un couloir qui mène à la sortie..

- C'est bon je suis ...

Un coup de feu retentit et la balle touche direct Miguel. Rafael se penche pour le rattraper et mécaniquement comme si je n'avais rien oublié, je tire en plein milieu de la tête de l'homme qui lui a tiré dessus.

Point positif : je vise toujours aussi bien.

- Hijo de puta, dit Miguel ce qui me fait me retourner vers lui . C'est le plus grand des fils de pute de s'attaquer au plus jeune.

Comment fait t'il pour rire alors qu'il s'est tiré dessus dans l'épaule. Malheureusement, après le rire vient la panique, la balle a touché quelque chose de grave au vu de tout le sng qui coule.

Je me raproche de lui et arrache un bout de ma robe pour faire compression sur la plaie. J'appuie sur la plaie et Miguel gémit de douleur.

- Ne ... Ne ... T'in..

- Je vais bien, ne t'inquiète pas, c'est juste une blessure de guerre, me dit-il pour me rassurer.

Malheureusement, je ne ris pas, je sais qu'il dit ça seulement pour me rassurer.

- Bon, je le porte et on cours à la voiture, c'est compris . dit Rafael en reprenant ses esprits.

J'hoche la tête et il le soulève comme s'il ne pesait rien.

On cours tout les deux vers la sortie, mais un autre essaye de nous tirer dessus. Par chance, les entraînements de mon père me reviennent tous et j'esquive le coup qu'il essaye de me lancer. En l'esquivant, je lève ma jambe qui atterrit directement sur son bras tendu. Il perd son arme . Désarmé, il ne fait plus rien et...

Il est à terre , une balle dans la tête.

- Putain mais... Tu vises trop bien, dit Miguel subjugué par ce que je viens de faire

[...]

Arrivé dans la voiture, je remarque que l'état de Miguel ne cesse de s'aggraver, Mais lui ne cesse de me rassurer.

- Quand on sera à la maison, tu as intérêt à ... il ferme ses yeux...

- Ne t'endors pas hermano, s'il te plaît, ne t'endors pas. La voix de Rafael se brise ce qui me fend le coeur.

Miguel réouvre les yeux et souris.

- Roulez plus vite merde, criais-je sur le chauffeur.

- Ne dors pas Miguel, tu n'as pas le droit de nous laisser, je te l'interdit.

Quand je me retourne, Miguel lutte pour ne pas fermer les yeux. Rafael est au bord des larmes avec son frère à moitié allongé sur lui.

Je re déchire un bout de ma robe et change le moyen de compression imbibée de sang. J'appuie tellement fort sur sa blesure qu'il ouvre les yeux et crie de douleur. Cette douleur, ce cri... il me fait mal au cœur.

- Miguel regarde moi, dis-je en le regardant. Je t'interdis de nous lâcher, tu n'as pas le droit de nous faire ça c'est compris ?

Il sourit mais cette fois, il ferme les yeux pour de bon .

- Non Non non. Hermano. Rafael secoue Miguel mais il répond pas.

Sa respiration se fait de plus en plus faible tandis que je fond en larmes sans perdre mes moyens.

- Avancez, Merde ! Il est entrain de mourir, dis-je en m'énervant contre le chauffeur .

Quand je me retourne, Rafael fixe Miguel et je vois qu'il ne respire presque plus...

Mes yeux s'emplissent de larme et je conclus que Miguel est...

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Dark BloodWhere stories live. Discover now