Dark Blood

Chapitre 20

Sur le toit... il m'a de nouveau amené, sur le toit.

Il me tend une cigarette et on va sur le rebord :

- Pour...quoi tu m'as amené ici au juste ?

- Comme toi, j'aime être ici et pour je ne sais quel raison quand tu es avec moi ici, je me sens bien.

C'est parti pour l'épisode deux des confessions sur le toit.

Je souris à l'idée de savoir que Carter aime ma présence.

- Quand... j'étais petite, confessais-je. C'était mon le seul endroit où mon père ne me trouvais pas. Mon père se servait de moi depuis petite et je le savais mais pour je ne sais quelle raison, je m'accrochais à n'importe quelle chose qui faisait qu'on était proche. Enfin plus ou moins proche, reprenais-je.

Je ne l'ai jamais dis à personne, quand Aria me demandais pourquoi j'allais sur le toit je lui disais simplement que j'aimais le fait de savoir que j'étais seule.

- Ton père n'est qu'un sale con, dit-il avant de tirer sur sa cigarette.

- Tu parles, tu serais pas devenu chef de cartel à l'heure qu'il est si ton père ne t'avais pas fait baigné dedans, dit-je en tentant de défendre mon père encore une fois.

- Tu ne sais rien de... Il se stop et reprend ses esprits. Ce n'est pas mon père qui m'a incité à devenir chef, d'ailleurs il ne voulait pas que ses enfants soient mêlés à ça.

Ses aveux me scotche, je pensais que...

- C'est ta mère ? le questionnais-je en quête d'une potentielle réponse.

Mais il m'ignore.

Il se tourne vers moi et se rapproche.

- Ça te dis qu'on retourne où on en était tout à l'heure ?

Pourquoi il suffit qu'il dise ça pour que mon corps réagis. Soudain, alors que son corps étaient proches... beaucoup trop proche de moi. Son téléphone se met à sonner.

Il s'éloigne et réponds au téléphone. Je n'arrive pas à entendre sa conversation à mon plus grand regret.

Carter raccroche et d'un coup il est beaucoup plus tendu.

- Met ta plus belle robe ce soir on soir, mi angel.

Encore !

- On va où ? m'exclamais-je.

- Tu as 1h pas plus et on part, dit-il en ignorant ma question.

Il me tourna le dos, Carter est redevenu froid. Je déteste ça, mais d'un autre coté je préfère ça.

Il regrette qu'on se soit embrasées ?

Oui, regarde toi, qui pourrait t'aimer ?

[...]

- Allez, montre ta robe.

Cela fait actuellement 10 minutes que Miguel essaie de me convaincre d'enfiler une robe rouge, pour draguer son frère.

- Après tu sais celle que tu as porté l'autre soir. Elle lui avait fais de l'effet, elle est passé où ? dit-il pour me convaincre de ne pas porter celle que je veux porter.

- Je te rappelle que j'ai arraché les trois quart de ma robe pour te sauver la vie.

- Allez, sort je veux voir.

Je me regarde dans le miroir une dernière fois, sauf que le reflet que je vois me dégoute. Je ne peux pas sortir comme ça...

- Bon c'est bon j'en ai ... Miguel reste bouche bée, il est entré dans la salle de bain de ma chambre. Ok heureusement que tu as mis cette robe, tu es magnifique, regarde toi.

Il passe derrière moi pour me forcer à me regarder dans le miroir. La robe m'arrive à mi-cuisse. Étant donné que je ne voulais pas mettre de robe rouge. Miguel m'a forcé à en porter une robe noir moulante.

- D'ailleurs, par ordre de mon frère tu dois mettre ça, dit-il en me tendant une... jarretière ?

- La blague jamais, je ne porte ça pour ton frère, dis-je en repoussant sa main.

- C'est pour mettre ton arme, à part si tu veut la mettre dans ton soutif. Par contre, si c'est ça je me porte garant pour...

- Cam tu es... Waouh tu es magnifique, me dit Rafael en entrant à  son tour.

Ils mentent tout les deux, je suis horrible dans cette tenue.

-Tu sais marcher avec des talons ma belle ? me dit Raf en me tendant une paire de talon aiguille noir.

Je déteste les talons, c'est un objet de torture. Ça fait mal aux talons , ça fait des ampoules et ça t'empêche de courir correctement.

- Oui mais non... en plus ils doivent faire au moins 7 cm faciles.

- Mais non, allez enfile ça on est tous près on attend plus que toi.

- Attendez, je ne viens pas ! s'exclame Miguel.

Rafael le regarde, et secoue la tête.

- Pourquoi je ne peux jamais participer ? se plaint Miguel.

- Si ça peut te rassurer, je ne sais même pas où l'on va.

Il sourit puis me tend une arme, que je prends.

Je vais vraiment devoir porte cette jarretière.

[...]

-Elle vient avec moi, Raf avec Andrès et Javier avec les 3 autres, ordonne Carter à tout le monde.

Ils sont tous habillés comme si on aillait en soirée. Putain mais où on va ?

-Je t'ai dit que tu étais plus que bandante dans cette robe ? me chuchote t'il en passant derrière moi.

Je l'ignore et suis tout le monde dans l'énorme garage.

Tout le monde se sépare dans des voitures toute plus belles les une que les autres. Mais Carter lui me dirige vers une Range Rover noir.

Ma préférée.

Une fois dans la voiture, il démarre et tout le monde les suis.

Un silence s'installe, ce que je trouve assez reposant mais aussi très gênant.

- Tu vas enfin me dire où va t-on ? le questionnais je.

Mais il m'ignora complètement...

- Salopard, dis-je d'un souffle.

- Répète pour voir, me défia t-il.

- Salopard, dit-je le défiant à mon tour en le regardant tant dis qu'il ne lâcha pas la route des yeux.

- Je te conseille d'éviter de m'insulter.

- Et pourquoi ? Si tu crois une seule seconde que j'ai peur de toi, tu te mets le doigt dans l'œil.

Il sourit et me jette un regard avant de river son regard sur la route.

Qu'est ce qu'il lui fait rire.

- Je sais pertinemment que tu n'as pas peur de moi... Il marque une pause. Je dis juste que la prochaine fois que tu m'insultes, je te jure que la seule chose que tu pourras faire après, c'est hurler mon nom tellement fort que tout Veracruz t'entendra.

Waouh, il dit ça tellement naturellement qu'on dirait qu'il vient de demander à quelqu'un comment il va.

Je lève les yeux au ciel et décide d'ignorer sa tirade.

- On va à un fête de Charité, me dit-il .

- Depuis quand tu fais dans la charité, toi ?

- Arturo Santos y sera, et j'en ai pas fini avec eux, me dit-il d'un ton sec.

Ok, je pense que je vais passer une excellente soirée.

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