Chapitre 10

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NDA

TW: scarification

Une fois, sorti du bureau..

- Tu sais quand tu m'as menacé, mon ange j'avais qu'une seul envie c'était te prendre sur ce putain de bureau, attends comme tu l'as dit déjà, il marque une pause. Ah oui, j'avais envie de te faire crier tellement fort que tu en perdrais l'usage de ta voix.

Il réutilise ce que j'ai dit sur sa soeur, il me provoque, et ça marche car au moment où il passe devant moi, je remarque que j'avais le souffle coupé.

Être ici avec lui ne va pas être du gâteau.

-Eh...

-Tu veux qu'on retourne dans le bureau ?

C'est hallucinant quoi que je dis, il détourne ma phrase en un truc sexuel.

-Non pas du tout. Je risque de toucher ton égo en simulant.

Il arrête de sourire, se rapproche de moi et me plaque contre le mur.

- Tu sais quoi ? On va attendre la nuit de noces et tu verra ce dont je suis capable. Je vais te baiser si fort que tu ne pourras même plus te lever, dit-il sur un ton très... sexy ?

Je ris jaune et je passe en dessous de ses bras.

- Ah et ma question c'était... le mariage est prévue pour quand ?

-Tu le verra trés bientôt, en attendant, je te laisse avec Juana, elle te montrera où se trouve la salle de bains et où est ta chambre.

Juana arrive soudain dèrriere moi. Elle est plus petite que moi et ses cheuveux sont magnifiques. Un blond que je n'avais jamais vu avant

-Señora Torrence, dit-elle avec une petite voix.

Elle a peur de moi je le sais. Je lui ai souris mais elle m'a tourné le dos en fuyant mon regard. Avant, j'aimais voir que les gens avait peur de moi. Mais maintenant en voyant Juana me craindre, je n'aime plus ça et je ne peut m'empêcher de lui dire...

-Tu sais, dis-je en la suivant de près. Tu peux m'appeler Camilla.

Mais elle m'ignore en marchant encore plus vite.

[...]

- Et voila votre chambre. La salle de bains est juste là et le dressing est plein de vêtements Je vous laisse vous changer, je vous appellerais quand monsieur Mendoza voudra vous voir.

Et elle claque la porte. C'est dingue à quelle point, elle a peur de moi.

La chambre est immense. La salle de bains et le dressing sont collés.

En entrant dans le dressing, je vis un pyjama proprement plié sur une chaise. Je le prend et pars dans la salle de bains.

La première chose que je vois, c'est la magnifique douche et la seconde je vois une panoplie de produits de beauté, dont des rasoirs.

Prend le, tu ne sais faire que ça de toute façon.

J'ignore ce que ma conscience me dit et vais me doucher.

L'eau me brûle la peau, et inconsciemment, je me retrouve à déboîter le rasoir et à sortir une des lames.

Fait le. Non tu n'osera pas, tu es beaucoup trop fragile.

Rien qu'une, une seule entaille. Je trace une ligne sur mon bras, une deuxième, une troisième et le sang coule, coule énormément à vrai dire. Au moment où je vais pour tracer la quatrième ligne, on toque à ma porte.

-Camilla ? m'interpelle l'homme dont j'ignore l'identité.

Il me sort de ma transe et je regarde mon bras, le sang se melange à l'eau, mon bras me lance énormement

Pourquoi j'ai fait ça ?

Parce que tu ne sais faire que ça.

-Il y a quelqu'un.

-EUH... OUI JE SUIS SOUS LA DOUCHE, dis-je en criant pour qu'on m'entende.

Je sors je la douche et essaye d'éponger le sang sur mon bras.

Une fois mon pyjama enfilée, je tire sur la manche du tee-shirt pour cacher mon pansment improvisé.

En ouvrant la porte, je vois Rafael assis sur mon lit sur son téléphone en m'attendant. Comparé à son frère, on peut voir de loin que Rafael a bu.

-Rafael ?

il lève les yeux de son téléphone.

- Je voulais juste te dire que demain, il faudra que tu sois debout à 10h et nous rejoindre dans la salon, mais ne t'en fait pas, Juana t'aidera.

-Il est 4H du matin.

-Tu devrais t'endormir vite alors, et ton pansement a fui, ta manche est pleine de sang, allez bonne nuit.

Je regarde mon bras et il n'y a pas de trace de sang. Au moment où je releve les yeux, Rafael est déjà parti...

Je me résous à m'allonger dans mon lit, et pour la première fois depuis une semaine, je sens la fatigue me submerger.

Dans quel bordel, je viens de m'engager. Devenir la femme de cette homme, c'est foncer droit dans un mur.

[...]

- ... ñora ?

Je me réveille petit à petit et vois que Juana essaye déjà de me réveiller.

-Senora, il est presque 10 heures, il faut se préparer.

Je me lève d'un coup, ce qui fait sursauter Juana.

- Je... je vous ai préparé des vêtements à mettre pour aujourd'hui, dit-elle en me les tendant.

C'est un tee-shirt noir basique avec un long pantalon noir en cuir, pile ce que je met habituellement.

-Merci c'est gentil, dis-je en essayant de faire en sorte qu'elle se sente à l'aise avec moi.

Mais rien de ça. Elle me souris et part.

- Je vous attend à la porte, dit-elle en se retournant puis elle part.

Punaise, j'ai dormi. Ça faisait extrêmement longtemps que je n'avais pas autant dormi. Il faut croire que les événements d'hier m'ont plus chamboulé que ce que je pourrais faire croire .

En enfilant le tee-shirt, je me rend compte qu'il est à manches courtes, et étant donné les événements d'hier, il vaudrait mieux cacher ce carnage.

Pourquoi j'ai fait ça ?

Tout ça, c'est de ta faute Aria.

Je file rapidement prendre un gilet et Bingo je trouve un gilet noir. Il fera l'affaire.

En sortant de la chambre, Juana est là et m'attend comme elle me l'avait dis.

[...]

Arrivé dans le salon, je vois Miguel et Aria se disputer. Rafael les observe sur le fauteuil en face et je ne sais pas où est Carter.

-Rend moi ça, Miguel où je te jure que je te coupe les couilles, s'écrit Aria quand Miguel lui vole son téléphone.

-Bah, attrape le alors, dit le concerné en se levant et levant son bras par la même occasion.

Je me demande de qui tient Aria pour être aussi petite, du haut de ses 17 ans, Miguel fais presque la taille de Carter, Rafael lui doit faire 2 centimètres de moins que Carter mais les trois sont géants. Alors qu'a côté, nous avons Aria qui n'a rien en commun avec eux sauf ses yeux. Elle a les yeux ébènes des Mendoza.

- Miguel rend le téléphone ta soeur, s'écrit soudain un femme qui ressemble très portrait à Aria, me dit pas que-

- Dios mios, c'est elle, s'exclame la femme en direction de Carter qui apparaît soudain.

- Oui c'est elle, il marque une pause et s'approche de moi. Maman je te présente ma future femme...

Ma-quoi ?

Dark BloodOù les histoires vivent. Découvrez maintenant