Chapitre 13

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Attendez quoi ?

- Déjà. Dis donc, à ce que je vois, tu es pressé de te marier avec moi, dis-je juste pour le provoquer.

Il sourit et s'approche de moi. De ce fait, je me retrouve assise sur le lit.

- Hum... Oui, j'attends surtout avec impatience la nuit de noce, mi angel.

Lui aussi, il n'est pas croyable.

- Et, je voulais aussi te dire, il marque une pause. Aria sera ta témoin.

Je me met à rire. Et puis quoi encore ?

- Je refuse, je veux une autre personne... ou non, tu sais quoi, je ne veux personne.

- Je t'ai demandé ton avis peut-être. Aria sera ta témoin, point barre.

Je me résigne a l'écouter, de toute façon, je n'ai pas vraiment le choix.

- Allez, suis-moi, dit Carter en me tendant la main.

J'hésite, mais vu la journée que j'ai passé, je décide de lui prendre la main.

- Où tu veux m'amener ?

- À défaut de ne pas pouvoir te détendre comme je le voudrais. Je sais de source sûre qu'il y a un endroit en particulier qui te détend.

Sur ses mots, il me tire, et m'entraîne je ne sais où.

[...]

Sur le toit. Il m'a emmené sur le toit. Je ne sais même pas quoi dire... Mais vu qu'il a l'air si sûr de lui, je décide...

- Si tu savais ce qui me détend, tu saurais aussi que je fume...

Et il me tend une cigarette avec un briquet. Il me sourit avec un air suffisant. Je le hais juste pour ce sourire.

Je lui prend alors la cigarette et le briquet et m'avance vers le rebord du toit.

J'allume cette dernière. Le contact entre mes poumons et la nicotine me détend en un rien de temps. Ça m'avait manqué. Je contemple la ville. C'est à qu'elle point cette maison est haute, on y voit tout Veracruz.

- Belle vue, hein, me dit Carter en me rejoignant une cigarette à la main.

Carter fume aussi ? Je ne le savais pas.

- Je ne fume pas souvent.

Il lit dans mes pensées c'est pas possible. J'hoche la tête à sa confession.

- Demain tu viens avec moi. Il tire sur sa cigarette. Mais il va falloir que tu m'écoutes.

C'est à mon tour de tirer sur ma clope, mais je ne veux pas lui répondre donc je décide d'hocher la tête.

- Aussi... Il tire une derniere fois sur sa cigarette et la lance. On ne peut pas se marier sans. Il pose un genou à terre et sort une bague orné de petits diamants. Camilla Maria Torrence, acceptez-vous de devenir une Mendoza... jusqu'à que la mort du cartel de votre père nous sépare .

Je rêve où Carter est entrain de rigoler avec moi pour détendre l'atmosphère. Je décide de me prêter au jeu et je met mes mains sur mon visage pour montrer un signe de surprise.

- Oh seigneur. Je serais ravi, dis-je en tendant ma main gauche pour qu'il y glisse la bague bague.

On rit tout les deux.

- Te voilà officiellement fiancé à ton pire ennemi, cariña.

Et oui, me voilà fiancé à la personne que je hais presque autant que mon père.

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