Chapitre 3

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TW : Viol€nce

Alvaro

Je ne pus pas me contenir plus longtemps et me dirige vers cet enculé. Je me plaça derrière lui et dégaina mon arme. Je le braqua contre son crâne, et ce fils de pute décida enfin d'enlever ses sales mains de ce qui m'appartient.

Si je tirai une balle maintenant elle toucherait Victoria et il en était hors de question. Je voulais lui faire mal mais pas de cette manière. Je ne tue jamais les femmes. Pas parce qu'elles sont plus faibles mais par respect se sont les hommes le problèmes dans ce monde, pas elles.

-Enlève immédiatement tes mains de ses hanches si tu veux pas que je t'explose le crâne dans la seconde, dis-je pour qu'il s'écarte.

Dès que je prononça ma phrase je le sentis se tendre. Il avait reconnu ma voix, tant mieux, je n'aurai pas à revoir sa gueule une seconde fois.

Lorsque je vis que Vicky était en dehors de mon champs je ne perdis pas une minute de plus il lui plaça une balle dans le crâne. Le sang gicla sur mon visage.

Il n'y avait plus un seul bruit dans la salle. Je n'étais pas l'hôte de la soirée mais on m'avait manqué de respect, j'étais donc en droit de riposter.

- LA PROSSIMA PERSONA CHE LA TOCCHERÀ O LA GUARDERÀ CON TROPPA INSISTENZA NON AVRÀ LA FORTUNA DI MORIRE COSÌ PRESTO!
(Le prochain qui l'a touché ou qui pose un regard un peu trop insistant sur elle n'aura pas la chance de mourir aussi vite !) hurlais-je à l'attention de toutes les personnes dans la pièce.

Je regarda Victoria, la peur se lisait sur son visage. Elle avait peur de moi. Tant mieux. Si elle avait peur ça signifie que j'avais le contrôle. Les gens ne défient jamais ceux qu'ils redoutent.

J'enjambe le cadavre puis me dirige vers Victoria pour qu'on parte d'ici. Je n'avais plus la tête a faire affaires ce soir.

Comme je m'en doutais elle recula immédiatement.

- Ne me touche pas ! Je veux rentrer chez moi ! Hurla-t-elle en voulant m'échapper.

J'avais presque envie de rire tellement elle était ridicule. Personne ne l'aidera ici.

Je commençais à m'impatienter. Je l'attrapa par les jambes et la balança sur mon épaule comme un sac. Elle me donna immédiatement des coups de pieds assez violents pour se débattre mais ce n'était pas assez pour me laisser lâcher prise.

Nous sortîmes par la porte où nous sommes rentrés un peu plutôt. Tout les regards étaient sur nous. J'aimais ça, j'aimais qu'on sache de quoi j'étais capable.

J'ouvris la portière côté passager et la déposa sur le siège. Je l'attacha rapidement puis claqua la porte. J'alla à ma place et démarra. Mes nerds prêts à exploser. Je donna un coup d'accélération.

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Victoria tremblait. Elle ne me faisait pas confiance et elle avait bien raison. Je suis instable et je pourrai exploser à tout moment.

- Tu as peur Victoria ? dis-je ironiquement. Bien sûr qu'elle avait peur, son visage était déformé et elle tremblait comme si elle avait des spasmes.

En réponse, j'eus des sanglots et des faibles "pourquoi ?". Elle posait réellement la question ?

Oh tu veux que je te dises pourquoi ? Et bien je t'ai donne une seule putain de règle et t'as pas su la respecter. Dans mon monde les gens payent leurs erreurs de leurs vies, mais ne t'en fais pas, ce n'est que ton premier jour après tout, je serrai indulgent, dis-je en serrant le volant entre mes doigts, je ne peux pas me permettre de la regarder, un seconde d'inattention et on est mort.

Je commençais à en avoir marre de ses pleures incessant alors je mis de la musique.

Je mis "Rolling in the Deep" de Adele. J'aime pas spécialement Adèle mais elle correspond bien à mes sentiments actuellement.

J'attendis le refrain puis chantonna.

You're gonna wish you never had met me
You had my heart inside of your hands
But you played it with a beating

(Traduction :
Tu souhaiteras ne m'avoir jamais rencontré
Tu avais mon cœur dans tes mains
Mais tu as joué avec à ta manière)

-PUTAIN MAIS T'ES TARÉ ! JE VEUX RENTRER CHEZ MOI MERDE ! Hurla-t-elle.

J'explosa de rire malgré moi. Elle n'avait toujours pas compris ?

J'éteignis la musique. Elle voulait rentrer ? Elle voulait me quitter ? Jamais.

-Pour commencer, recommences à me hurler dessus une seule fois, et tu vas rejoindre ton petit pote de toute à l'heure. Ensuite qui je suis ? Tu n'as pas besoin de le savoir pour l'instant. Et pour ce qui concerne le fait de rentrer chez toi, il se trouve que tu n'as plus de "chez toi". J'ai restitué ton appart à son propriétaire. Comme je l'ai dis toute a l'heure tu es à moi Victoria, répondis-je simplement. Elle voulait des réponses, elle les avaient.

-T'ES UN GROS MALADE PUTAIN ! ARRÊTES TOI !  Dit-elle en se remettant à hurler.

Elle est con ou c'est comment ? Je sortis mon arme et lui braqua sur la tempe. 

-Tu comprends mieux là ? Dis-je plus froidement.

J'accéléra de nouveau pour montrer mon mécontentement, elle ferma immédiatement les yeux.
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-Fais attention à ton tons, je suis assez irritable ce soir, répondis-je sur le même tons.

J'eus l'impression pendant un instant qu'elle avait arrêter de respirer, puis elle reprit mais ses respirations étaient anormales. Elle faisait une crise d'angoisse. Putain c'était vraiment pas le moment.

J'ouvris sa fenêtre et ralentis le plus possible. J'étais sur l'autoroute donc je ne pouvais pas descendre en dessous de 130km/h.

J'avais toujours une bouteille d'eau dans ma voiture, je jeta mon arme à l'arrière et la pris avec ma main libre.

- Victoria ! Écoutes moi, concentre toi sur ma voix. Dis moi 5 choses que tu vois.

Elle secoua négativement la tête.

- Très bien, bon, dis-je en la regardant. Sa respiration était saccadée comme si elle suffoquait. Je pris alors sa main, elle se laissa faire alors je dessinais des cercle régulier dans la paume de sa main. Ça avait l'air de la calmer petit à petit.

- Laches moi...dit-elle d'une voix faible. Je n'insista pas plus et la lâcha.

Elle bue un peu d'eau et ferma les yeux. Elle avait l'air épuisée. Je ne pensais pas qu'elle réagirait comme ça. Je m'étais peut-être un peu emporter par la rage que j'avais ressentis en la voyant embrasser un autre homme. Ça lui faisait beaucoup de chose pour ce soir, je décida de la laisser un peu tranquille.

En arrivant, je décida de ne pas la réveiller. On voyait le chemins des larmes qu'elle avait versée sous ses yeux. Je passa doucement mon pouce pour les essuyer.

Je la pris dans mes bras et l'emmena dans sa chambre. En sentant le lit contre son dos, elle s'écarta de moi et se recroquevilla sur elle même. Je ferma sa porte à clé et j'alla dans ma chambre, elle avait besoin de respirer.

Malheureusement on croit toujours les méchants, parce que eux, contrairement aux autres, ils assumes leurs actes.

Dangereuse ObsessionWhere stories live. Discover now