13. Attitudes fracassantes.

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C'est avec les paupières lourdes que mes yeux s'ouvrent quittant mon sommeil pour laisser place à la lumière du jour.

J'attrape mon cellulaire et remarque un message de Jack.

À midi, je dois rejoindre la bande pour aller grignoter dans un brunch. En remarquant l'heure, je retire immédiatement mes couettes et pars à la douche en l'espace de quelques minutes.

L'heure presse.

Dans la douche, sur le rebord du meuble en marbre blanc, mon téléphone ne cesse de vibrer. Je tente de l'attraper avec ma main trempée mais il tombe au sol. Et merde.

J'éteins le jet d'eau coulant sur mon corps nu et rattrape mon portable mais avec la vitre brisée.

La journée s'annonce bien...

J'enfile alors un jogging pour ne pas changer de d'habitude, en ayant la flemme de m'apprêter et rejoins ma chambre.

En ouvrant cette porte blanche à la poignée métallique de ma chambre, je marque de trouver par surprise, pas ma coloc mais celui qui me sert d'abruti.

Encore et toujours dans mes pattes celui-là.

Mais étonnement, sa présence me fait légèrement plaisir parce que cela veut dire qu'il va mieux suite à cette altercation violente à laquelle j'aie assisté hier soir, malgré quelques griffures et beus sur son visage. Et c'est le principal. À cette constatation mon corps se réchauffe. Je préfère le voir ainsi qu'inconscient.

Mais par conséquent, plusieurs questions me traversent l'esprit à sa présence. Mais le regard meurtrier qu'il me lance me donne les frissons, m'électrisant le corps d'éclairs. Sombre et en colère, il m'assassine à l'aide de ses pupilles devenues sombres. J'aimerai lui parler mais son visage me terrifie comme il l'a fait hier soir. Je ne prononce alors pas un mot et tente d'oublier sa présence en faisant comme s'il n'était pas ici, pourtant adosser contre le bureau. Mon bureau.

J'en profite pour faire mon lit et ouvrir la fenêtre pour laisser la fraîcheur automnale rentrer dans l'habitacle et aérée la pièce. J'espère que cela rafraîchira par la même occasion l'esprit de cet abruti qui ne cesse de jouer avec un carnet initialement poser sur le bureau laqué blanc.

Et il ne me faut plus d'un quart de seconde pour comprendre qu'il s'agit de mon journal confidentiel. Bordel ! Il a mon journal entre ses mains. Pitié, non !

— Touche pas à ça ! craché-je en l'assassinant à mon tour en secouant mes cousins en satin de mon lit double.

— Je commençais à me demander quand est-ce que j'aurais la chance d'entendre à nouveau ta voix. s'exclame t-il en feuilletant mon carnet à l'aide de son pouce mais sans prêter attention aux différentes pages en me regardant lorsque je pose mes pupilles sur les siennes.

Ouf, c'est déjà ça.

Mais à quoi joue t-il ? S'il croit que je suis d'humeur à jouer, il se trompe.

Il n'a pas à toucher à ça !

Je tente de l'ignorer et continue de redresser ma housse de couette bleue marine, elle aussi en satin recouvrant mon lit.

— Pourquoi tu n'es pas partie hier ? s'exclame t-il en évoquant ses ordres de la veille, m'incitant à quitter le lieu lorsque que Max l'avait en coupe.

Je souffle d'agacement. L'envie de parler de cette abominable soirée malgré les nombreuses questions que je me pose est nulle.

Et par dessus ça, je m'en veux de m'inquiéter pour lui parce qu'il ne mérite aucunement mon inquiétude. Je me déteste pour ça parce qu'un abruti reste un abruti.

INVINCIBLE TOME I & IIWaar verhalen tot leven komen. Ontdek het nu