32. Benvenuti in Italia, in Milano.

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Le vol est terminé.

Nous venions d'atterrir signifiant notre arrivée dans le pays. En Italie et plus précisément à Milan, dans le nord du pays.

Cette ville.

Milan.

Je l'aimais tant.

Elle me rappelle instantanément tant de souvenirs... des bons comme des mauvais.

J'adorais faire du shopping dans les plus grands magasins, me balader dans les rues plus grandes les unes que les autres, rencontrer la population joviale et souriante, boire mon café fort en caféine mais délicieux.

L'architecture de la ville est tout aussi splendide. Et m'a particulièrement fait aimer ce domaine.

Seulement tout cela, c'était avant d'en venir à détester cette ville au nom de Milano.

Pourquoi suis-je venue à la haïr ?

Cette ville est celle qui me rappelle le plus, la souffrance de mon deuil. Ma douloureuse souffrance.

C'est ici, dans la maison de vacances de mes parents que j'ai découvert ce cruel journal... m'annonçant cette abominable nouvelle, que je ne voulais pas croire durant plusieurs mois.

Depuis, je ne suis jamais revenue ici. Jamais.

Mais aujourd'hui, ont m'a forcé.

On m'a obligé sans que je ne le demande ni même le veuille.

Et en regardant autour de moi, les passants, les architectures et les oiseaux, tout m'écoeure en donnant des hauts le coeur par l'occasion.

Je n'aime plus rien ici.

Sans lui, cette ville n'a plus la même saveur.

Installé dans un taxi, en direction de notre hôtel, je suis entre les deux garçons. Seul le bruit du moteur, du chauffeur qui chantonne en marmonnant, aucun autre bruit n'appairait au sein de l'habitacle. Personne ne parle. Ni Jack, ni l'italien, ni moi.

Le sentir près de moi, de me met pas plus à l'aise non plus. Je ne sais plus comment me comporter avec lui à mes côtés ce qui n'ai pas plaisant.

Et à réfléchir, à détailler mes pensées, une interrogation me traverse l'esprit.

— Alceo, tu vivais où en Italie ?

Celui-ci rive d'abord son regard vers mon visage tourné pour me détailler avant de me répondre surpris de ma curiosité.

— Ici.

Bien sur.

C'était sur.

Sinon nous ne serions pas là.

Mais d'ailleurs que faisons nous ici si le but était de rejoindre Positano...

— Pourquoi sommes-nous ici ?

— J'ai des choses à récupérer chez moi. Tu n'es pas la seule à devoir retourner sur tes pas.

Aie. Il fait référence à mon escapade à Los Angeles.

Il a le don pour réouvrir mes plaies ce connard.

Je replace mon visage face au pare-brise devant moi ne souhaitant plus le voir ni même lui parler.

En voyant mon voisin faisant semblant de dormir, en essayant d'échapper à la douleur au fond de moi, je décide de le chatouiller histoire de rire un peu. Il faut que je me détende pour faire abstraction des paroles de l'italien.

INVINCIBLE TOME I & IIWhere stories live. Discover now