17. Destruction californienne.

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| TW : violence physique et verbale. |

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Réveillée à l'instant de mon sommeil bien réparateur, je remarque que j'ai bien dormi dans mon siège passager. Mes angoisses et la pression que je ressentais quelques heures auparavant semble redescendus.

À coté, je vois qu'Alceo est toujours là, au volant de ma voiture. Nous arpentons les rues de la Californie, à Los-Angeles. À travers la fenêtre j'admire les rayons du soleil procurant une luminosité agréable. Les touristes faisant du roller, du skate ou du vélo, profitent eux aussi des rayons lumineux. Malgré la période hivernale, ici, il fait bon.

— Bien dormi ? me demande t-il, calme.

Je le regarde positionnant mon regard sur son visage tourné vers le pare-brise suivant la route des yeux.

— Oui.

Et un sourire vient apparaitre du coin de ses lèvres, il est content ce con mais je n'admettrais pas mes tords face à lui. C'était à moi de conduire. C'est ma caisse pas la sienne et tant que j'y pense, une idée me vient en tête.

— Tu as conduis ma caisse. À moi de conduire la tienne en revenant.

Je décide de le titiller un peu. Je sais qu'il ne laisse personne conduire sa Bentley volumineuse noire. Mais, je compte bien le faire. en étant une exception. Son exception.

— Hors de question. crache t-il toujours si aimable.

— Bien sur que si ! Moi aussi je veux gouter à la puissance de cette bagnole. fais-je mielleusement pour l'agacer en rigolant.

— Tais-toi. me coupe t-il, faisant disparaitre toute mon envie de lui parler.

Abruti.

Soudain mon téléphone se met à vibrer et à réduire le silence de l'habitacle.

Le nom de Jack apparaît sur mon écran avec la tête de débile qu'il portait le soir d'Halloween portant son costume et son maquillage.

— Oui Jack. décroché-je en mettant le haut parleur.

— Alors tu as survécu à la tempête italienne ?

— Difficile à croire mais je crois bien que oui.

Il se met à rire derrière son écran et lui aussi lorsque je l'entend émettre un faible son.

— Vous faites quoi vous ?

— On prépare une fête !

— Pas étonnant. ris-je à ses paroles.

— Bon je vous laisse et pas de bêtise les... bref.

À l'entente de ce silence, je raccroche automatiquement. Qu'allait-il dire ? Mes muscles se crispent à l'occasion n'osant plus respirer convenablement.

Lui, je le vois tenir si fort le volant, que ses phalanges en deviennent blanches comme lorsqu'il est énervé. Très énervé.

Je ne dis rien et lui non plus, savant tous les deux ce que notre ami allait dire.

Nous débarquons finalement devant une sublime tour aux vitres luxueuses, surveillée par des gardiens en uniforme noir. Je doute que cela ressemble à un taudis et même à un hôtel.

Nous sortons de la voiture. Alceo cède mes clés à un voiturier puis attrape mes affaires du coffre. Je ne l'avais pas remarqué auparavant mais il prend également des affaires qu'il a prit soins de préparer avant de venir me casser les bonbons.

INVINCIBLE TOME I & IIWhere stories live. Discover now