Une vérité dure à avaler

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Riley

J'ai toujours été convaincu que les relations ce n'était pas pour moi, c'est pourquoi j'aimais me donner l'allure du mec beaucoup autocentré, histoire qu'aucune fille n'ai envie ou pense pouvoir être avec moi. Les plans cul me convenaient, c'était plus facile que de prendre le risque que cette personne voit qui j'étais réellement. Quelqu'un d'abjecte, sarcastique et qui par dessus était trop difficile à aimer.
Je ne sais pas pourquoi mes petites remarques méprisante ne l'a faisait pas fuir, elle restait et rendait coup pour coup à chaque fois. L'a faire tourner en bourrique m'amusais, je voulais voir jusqu'où elle pouvait bien tenir avant de finir par accepté la vérité, celle que Fanny aimait souvent me répéter quand papa me laissait seul avec elle et que je l'a poussait un peu trop à bout. « À la longue personne ne voudra plus rester avec toi Riley, tu ne fais que jouer avec la patience des autres, tirer sur la corde jusqu'à qu'ils en aient marre d'être avec toi. »
Cette phrase ne voulait pas sortir de ma tête, alors j'ai voulu vérifier sa théorie. Dylan et Anthony eux se foutait du fait que je me comporte comme un connard, Sasha et Ava elles se contentaient de m'ignorer, quant à ma famille je me disais qu'ils n'avaient d'autre choix que de me supporter jusqu'à mes dix-huit ans. Seule Ciara refusait de lâcher l'affaire, elle continuait de me tenir tête et éprouvait un malin plaisir à contredire tous ce que je disais ou faisais. À l'époque ça avait le dont de m'être en rogne, mais si j'étais honnête avec moi même, j'avouerai que nos petites joutes verbales me faisaient plus de bien qu'il n'y paraissait.
Les années sont passées et j'ai commencé à être attiré par elle malgré moi, c'est à peu près à ce moment-là que j'ai commencé à la dessiner en cachette. Très vite j'ai eu honte et ai planqué les dessins, c'était ridicule et bien que je n'arrivais pas à mettre des mots sur que je ressentais. J'étais persuader qu'elle ne ressentirait pas la même chose, alors à quoi bon ?
Le moi de treize ans ferait une syncope, s'il nous voyait aujourd'hui, pourtant je ne me suis jamais sentis aussi bien qu'avec elle blottie dans mes bras.
J'avoue avoir même regretté de ne pas avoir pris de préservatifs, mais finalement peut-être que ce n'était pas une mauvaise chose. Il vaut sûrement mieux qu'on aille pas trop vite, je ne voudrais pas que Ciara puisse regretter sa première fois, et surtout pas avec moi.

— Alors, comment était ta journée ? Me demande-t-elle l'air de rien comme si je ne venais pas de l'a faire jouir pour la troisième fois.

— Rien de spécial, je réponds en ricanant bêtement. Et toi ?

— Mmh bien ? Je me suis en quelque sorte réconciliée avec Jess et Lory.

— Tu t'es réconciliée avec Jess ?

Cette nouvelle semble tellement improbable que j'occulte presque ce qu'elle me dit à propos de Lory. Je m'attends plutôt à ce qu'elle me donne plus de détails sur sa discussion avec Jess, seulement ma cachotière de copine se contente de me sourire en hochant la tête, ne laissant échapper aucune information.
Elle est belle, tellement belle, et le fait qu'elle ne s'en rende même pas compte me tue littéralement.

— Mais de ton côté tu es sûr qu'il ne s'est vraiment rien passé, dit-elle en reprenant son air grave. Je veux dire...Est-ce que Fanny à refait surface ?

Ah, ça. Je dois dire que j'essayais de penser le moins possible à ma désertrice de génitrice, même si c'est difficile vu la tonne de messages qu'elle me laisse. Je devrais sérieusement penser à la bloquer.

— Ouais, Jacky lui a affiliée mon numéro sous la contrainte et depuis elle n'arrête pas de m'envoyer des messages.

— Et qu'est-ce que ça te fais ?

La promesse d'un petit conOù les histoires vivent. Découvrez maintenant