Tu es ma petite-amie.

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Nous passons la soirée à nous câliner et à apprendre un peu plus à nous connaitre. « Je me demande ce que demain nous réserve. » dit Myrtille. J'hausse les épaules. Je tire ses boucles, la façon dont elles rebondissent me fascine. Elle me caresse la tête. Elle à l'air de réfléchir à ce qu'on pourrait faire. « Raconte-moi encore des anecdotes sur tes tentatives de me draguer. » lançais-je. « Mmmh, okay. » dit-elle. « Une fois, quand t'étais entrain de jouer au basket pendant le cours de gym, je t'ai observé pendant toute l'heure. A un moment, le ballon à roulé vers moi et tu t'es approché. J'ai paniqué et j'ai tapé dans le ballon avec mon pied. Tu m'as regardé avec surprise et t'es juste allé ramasser le ballon. Je me rappelle que tu porté un petit short très sexy avec un petit débardeur. Dire qu'à l'époque que j'avais pas deviner que j'aimais les filles. » raconte-t-elle. Je rigole. « Je te revois encore, main dans la main avec Hugo. » me moquais-je. « Arrête, j'ai pas envie de m'en rappeler ! » dit-elle, embarrassée. Pour se venger, elle me fait des chatouilles. Je me lève et commence à courir dans toute la pièce. Elle me rattrape et m'embrasse. « Julie ?! »

Je me décolle violemment de Myrtille qui est complètement perdu. Elle me regarde, ne sachant pas quoi faire. « Maman ! Qu'est-ce que tu fais ici ? » m'exclamais-je. Myrtille qui commence à comprendre la situation baisse la tête. « Qui est ton amie ? » demande ma mère en regardant Myrtille. Pour ne pas arranger les choses mon père entre avec mon frère. Mon frère me regarde avec un grand sourire. Quoi que je fasse, je suis surement dans la merde. J'essaie de réfléchir, je regarde Myrtille qui semble s'être renfermé sur elle-même. Pour être honnête, je n'ai jamais dit à mes parents que j'aimais les filles, non pas qu'ils ne me soutiendraient pas, mais je n'avais jamais vraiment eu l'occasion de leur présenter quelqu'un avec qui j'étais sûr que j'allais aller loin. Je respire un bon coup. Je sens que l'ambiance devient lourde.

Je prends la main de Myrtille et regarde mes parents avec détermination. « C'est ma petite-amie. » avouais-je. Myrtille lève enfin la tête et me regarde. Bien que pris aux dépourvu, mes parents ne semblent pas dégoûtés. « Enchanté ! On devrait boire un verre pour fêter notre rencontre ! On a cas ouvrir les fenêtres et écarter les tables pour respecter la distance ! » propose ma mère. Myrtille qui s'est détendu acquiesce. Elle va prendre le masque que ma mère lui tend et aide mon frère et mon père à arranger les chaises. J'attrape un masque dans ma chambre et aide ma mère à préparer des verres et quelques sucreries qu'elle m'a ramené. « Ça ne te choque pas que ce soit une fille ? » demandais-je, perplexe par sa réaction. « Tu sais, fille ou garçon, tant que ça te rend heureuse. Et puis je suis soulagé que tu nous présente enfin quelqu'un, je commençais à m'inquiéter. » me charrie-t-elle. Je lui fais un câlin et la remercie. J'ouvre la bouteille de rosé que mon frère a ramené. Nous nous asseyons et commençons à discuter. Myrtille s'ouvre et parle librement ce qui m'attendrit.

Vers minuit, mes parents décident de rentrer. Je leur propose de les ramener mais comme j'ai bu, mon frère se propose à ma place. Ils partent en remerciant Myrtille car elle « arrive à me supporter ». Je ferme la porte et m'appuie contre la porte. Je regarde Myrtille avec embarrassement. « Je suis désolé pour cette visite imprévue, j'espère que ça te mets pas trop la pression. » dis-je. Elle fait non de la tête. Elle s'approche et me fait un câlin. « Merci. » murmure-t-elle à mon oreille. Je lui rends son câlin. Elle parait si fragile tout d'un coup. « Tout va bien ? » lui demandais-je. Elle enfonce sa tête dans mon épaule et je sens qu'elle est émue. « C'est la première fois qu'on me présente comme la petite-amie et pas juste une amie. » avoue-t-elle. Je lui caresse le dos pour la calmer. Elle se redresse pour me regarder. Je prends son visage entre mes mains et plonge mon regard dans le sien. « Je n'ai pas honte de toi, si ça ne tenait qu'a moi, je crierais sur tous les toits que tu es à moi et rien qu'à moi mais je pense que tout le monde s'en fou. » rigolais-je. Elle sourit enfin. Je sèche ses larmes à l'aide de mes pouces et dépose un baiser sur son front.

Myrtille (histoire lesbienne)Where stories live. Discover now