Chapitre 12: Le jeu

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April Carter

Peterson était un homme grand, imposant et tatoué de différents signes que je ne connaissais pas. Il avait les cheveux brun, foncé, sale et long. Il dégageait un odeur forte de parfum très prononcé mais il paraissait ne pas avoir pris de douche depuis des lustres. Ce qui était sur c'est qu'il me fichait une de ses frousses. Il ressemblait au même types que ses enfoirés.

- Veut-tu jouer à un jeu avec moi  ? me dit-il avec un sourire malsain en coin.

Non merci, surtout pas avec toi ...

Je tourna mon regard vers Dakota complètement déboussolé par se qu'il venait de demander. Je lui implora de l'aide au travers de mes yeux, espérant, voir priant pour qu'il m'aide.

Voyant ma détresse, Peterson se leva et commença a tourner autour de nous, tel un prédateur autour de ses proies.

-Alors poupée? insista-t-il insistant avec son regard planté dans mes yeux.

- Non elle ne jouera pas avec toi. intervient Dakota qui me prit par la taille, me rapprochant le plus possible de lui, son torse collé contre mon dos. On est venu pour des infos Peterson.

Enfermé, avec aucune possibilité de fuite. Me voila prise comme un rat. Pourtant quelque chose me rassurais. Je ne sais si c'est le fait que Miller m'est défendu ou le fait qu'il soit près de moi mais quoi qu'il en sois, j'étais en danger.

L'homme perdit son sourire. Il avait un regard noir préparant sûrement quelque chose.

- Miller, Miller, Miller.. dit-il presque désespéré. Tu sais très bien que les informations ne s'obtiennent pas gratuitement. Alors qu'est ce que tu as à me proposer ?

- Je viens dans notre intérêt à tous, Lui répliqua-t-il très sur de lui. Tu me donne l'info et je te devrais un service . 

Peterson éclata de rire en se pliant en deux et se tenant le ventre. Il était hilare. Je crois que cet homme avait un sérieux problème.

Il lui manque plusieurs cases à se stade..

- Tu rêve beaucoup Miller, s'expliqua-t-il après avoir fini. Si tu veux les infos que tu veux alors elle va devoir jouer à mon jeu. Si elle gagne tu aura tes infos, en revanche si elle perd, elle m'appartiendra. Et généralement quand tu viens pour tes intérêts c'est que important.

J'écarquilla les yeux et ma bouche s'ouvrit de surprise et de peur.

Il ne pouvait pas accepter, il n'allait pas accepter.

-J'accepte.

Quel enfoiré putain...

- Je ne suis pas d'accord moi, soufflais-je pour moi même.

Personne ne m'écoutais.Les larmes montèrent. Mais comment il avait pu accepter ? Pour ses infos de merdes il a osé accepter de mettre MA vie en danger. Car soyons honnête, on n'allons pas jouer au carte autour d'une table avec un petit café ou un petit verre.. Non, ce serais un jeu malsain, dangereux auquel les règles sont imposées par les plus forts.

CarterOù les histoires vivent. Découvrez maintenant