The Monster You Created - Anakin Skywalker

25 - Chanceux

Ellie

Je criais.
Mon cerveau était incapable d'enregistrer quoi que ce soit.

Anakin avait été touché par le blaster et c'était de ma faute. Cela aurait dû être moi, maintenant il est à terre, il se tient le flan alors que du sang s'échappe de sa plaie.
Pourtant il me regarde, il essaye de dire quelque chose mais pour une fois c'est moi qui l'entendis.

« ...... mon sabre laser...... »

J'avais laissé tomber toute mes défenses mentales ce comment je pouvais l'entendre clairement dans ma tête. Je me précipitai donc sur son sabre laser attaché à sa ceinture. L'outil était étonnement léger dans ma main, c'était là toute première fois que j'en tenais un. C'est normal d'être invincible avec une arme pareille.

Je l'allumai et une lumière bleue apparue.

***

Anakin

Je ne me rappelle pas de grand chose pour être tout à fait honnête.
Un seul commandement avait parcouru mon corps.

Il faut la protéger.
Il faut la protéger à tout prix.

Et merde, après avoir été quasiment certain d'être mort, je m'étais réveillé ici, à l'infirmerie où une odeur lancinante d'antiseptique me piquait les narines.

J'avais été sévèrement touché au flan et à l'abdomen mais le médecin m'a dit que j'avais été chanceux d'avoir stoppé l'hémorragie avant que ce ne soit trop tard.

À vrai dire je ne me désignerai pas comme « chanceux ».

Obi-Wan était venu me voir, Maître Yoda également ainsi que -à ma grande surprise- Maître Windu. Malgré cela je ne pensais qu'à une seule personne : Ellie.
On m'avait assuré qu'elle était en vie et que je lui devais certainement la mienne. C'est ironique dans un sens car c'était moi qui avais voulu sacrifier ma vie pour elle. Peu importe, si c'était à refaire je n'hésiterai pas.

Elle avait dû s'en sortir grâce à mon sabre laser. Mais d'abord une autre question me perturba : qui étaient ces gens ?

Et pourquoi vouloir la tuer ?
Cette femme avec le blaster avait l'air si déterminée...

J'eu peur pour Ellie, plus que pour n'importe qui. La savoir morte, rien que l'idée était insupportable. Après avoir perdu ma mère...non je ne pouvais pas la laisser partir.

Il fallait que je lui avoue.

Les draps blancs me dégoûtaient. Comme les murs et les meubles de la pièce. Tout était neutre, sans harmonie. Le temps me semblait infiniment plus long, il pouvait s'être écouler dix minutes comme deux heures avant que la porte de ma chambre de repos ne s'ouvre à nouveau.

Son visage m'apparu comme celui d'un ange, doux et curieux.
Ellie s'avança vers moi, tenant une sorte de tissus replié dans les mains. Elle ne semblait pas blessée ce qui me soulagea d'un poids.

- Salut, commença-t-elle presque timidement en s'asseyant sur le rebord de mon matelas. Comment vas-tu ?

- Je suis fatigué de rester dans ce stupide lit, grognai-je en essayant de me relever.

Une douleur me frappa les côtes et je grimaçais.

- Hey, doucement, chuchota Ellie en posant une main sur mon épaule.