Si c'est ta façon de m'aimer...

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Alya

- On n'a pas encore parlé de tout ça. Souffle-t-elle en contournant le corps de Rose les yeux arrondis

Je soupire, définitivement elle a choisis ce moment-là, elle m'a manqué, elle m'a vraiment vraiment manquer, mais je ne veux pas de sa leçon de moral, elle c'est ce que c'est la mort, elle sait ce que je fais, et pour quelle raison, elle sait aussi que je ne suis pas la méchante, alors à quoi bon parler.

Je m'enfonce dans ma voiture, elle m'emboîte le pads, elle soupire à son tour quand j'allume une énième clopes sans lui répondre.

- Alya s'il te plaît...

- Quoi ? Dis-je d'un ton glacial

- Tu n'as aucun remord, aucuns démons ?

- Pas le moindre du monde Rosaleen, je fais du ménage, je sauve des vies, je soulage des consciences, crois le ou non mais même si je tue, je soigne l'âme de certaines personnes, alors non je ne regrette pas, bien au contraire je serais éternellement assoiffé de vengeance, des questions ?

Elle me regarde intensément, cherchant la moindre trace de regrets, au-delà du fait que j'ai un visage indéchiffrable quand je le souhaite je n'ai pas besoin de cacher ce que je pense, pourquoi je regretterais, pourquoi ?

- Tu étais si... si

- Si faible tu peux le dire.

Elle me fusille du regard avant de siffler :

- Innocente, oui tu avais connu bien des malheurs tu en as pris pleins à la gueule, et James était ton cauchemar ambulant, tu ne pouvais pas lui échapper, et après t'avoir vu Alya tu agis comme lui, tu ne laisses jamais ta victime s'échapper, de ce que je sais des fois, c'est pire tu leur laisses croire qu'ils peuvent.

Elle marque une pose comme perdu dans ses pensées, pendants que je resserre mes mains contre le volant, la violence de ses mots mon fait frissonner et mon secoué, je n'aime pas ça, je n'aime pas cette putain de vérité.

- Alors oui, Tu débarrasses ce monde des ordures qu'elle habite, mais les problèmes, c'est que tu ne penses pas à leurs actes ou à ce qu'il mérite, tu penses à ta colère et ta propre vengeance et c'est en partie pour ça que tu fuis Elvio.

- La ferme. Grognais-je

C'est trop dur à entendre, et j'ai trop de fierté pour lui avouer qu'elle n'a pas tords, ça me tord le bide déjà de l'admettre à moi-même, mais Elvio mérite mieux qu'une persécutée, qui un jour souris et le jour d'après pleure, et les jours d'après tue, je pense que personne ne mérite ça.

- Tu n'es pas une mauvaise personne, tu ne fais pas le mal, mais tu t'y perdras si tu ne reprends pas rapidement, même si nous serons toujours là, nous ne sommes pas assez puissants pour tes traumatismes, personne ne l'es à part toi.

Justement, je n'ai pas la force Rosa.

- S'il te plaît arrête. Soufflais-je

- Raconte-moi ta première mission alors. Souris t'elle

- Tu es folle, Tu n'aimes pas les armes et la violence et tu veux savoir. Rigolais-je

- Tu n'es pas la méchante de l'histoire alors oui et puis ça m'intéresse vraiment contrairement à ce que tu penses.

- Bon déjà c'étais Hélios le premier, mais c'était sans entraînement et vraiment, c'était n'importe quoi, ce que je comprends toujours pas, c'est...

Je m'arrête brusquement, là voiture aussi, je n'ai jamais réellement réfléchi à ça, comment j'ai pu, comment j'ai pu ne pas me poser la question.

Love has its reasons 2Where stories live. Discover now