Black Angels

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Elisabeth

Une semaine.

Damon n'a pas tenu une semaine avant de revenir à la charge.

Je pensais que le fait de m'être sauvée de chez lui la semaine dernière lui aurait fait comprendre que je ne voulais plus de lui.

D'accord, c'est un mensonge, mais je dois le lui faire croire.

Il est encore là. Cette fois-ci devant mon club. Il parle avec Ty qui le menace très clairement.

Qu'est-ce qu'il fait ici ? Il veut mourir ?

Je me rapproche doucement alors que j'entends mieux leur conversation.

– Dégage de là Patterson. Estime-toi heureux que je ne sois pas Rider.

Damon lui lance son regard las et croise les bras sur son large torse.

– Tu crois que tu me fais peur ? Je veux parler avec Rider, fait le sortir ou j'entre de force.

J'écarquille les yeux. Pourquoi il veut parler avec mon père ?

Je m'approche encore et me place à côté de Ty.

– Qu'est-ce qu'il se passe ?

– Entre princesse. Il vaut mieux ne pas t'en mêler.

Je dévisage Ty longuement.

– Appelle-moi encore une fois princesse et dit moi encore de ne pas me mêler et tu perdras par hasard ta langue.

Je ne plaisante plus à présent. Ty se tourne vers moi et fronce les sourcils.

– Tu peux donner des ordres aux autres, mais ne pense pas que tu peux le faire avec moi.

Il continue de me regarder sans répliquer.

– Dégage maintenant que je sache ce qu'il veut à mon père.

Ty finis par baisser la tête et recule en jetant un regard noir à Damon. Une fois que le gardien est à bonne distance, je m'approche de Damon, mes bras toujours croisé sous ma poitrine.

– Je peux savoir à quoi tu joues ?

– Salut à toi aussi poupée.

Je serre les dents et regarde autour de nous, espérant que personne ne nous a entendus. Je m'approche encore plus de lui et lui dit les dents serrées :

– Dégage d'ici avant que quelqu'un comprenne.

Il penche la tête sur le côté me gratifiant de son sourire de tombeur.

– Comprenne quoi ?

Je me redresse légèrement.

– À quoi tu joues ? redemandé-je.

– Je veux voir Cole. C'est trop demandé ?

– Je suis une Cole, parle.

Il secoue la tête avant de laisser ses yeux parcourir mon corps, sa lèvre entre ses dents.

– Qu'est-ce que j'aime quand tu joues l'autoritaire. Ça m'excite.

Je me fige et écarquille légèrement les yeux avant de me racler la gorge.

– Est-ce que t'a perdu la tête Patterson ?

Je ne suis même plus excitée par ces paroles. La peur que mes parents découvrent la vérité aillant repris le dessus.  Vous savez ce qui me donne envie de lui envoyer une droite bien placée ? Son sourire qui ne quitte pas son visage.