Vingt-neuvième page

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14 août 1955

Nous avons quitté Morro Bay pour nous rendre dans une aire de camping naturelle que nous avait recommandé Rose qui était un mélange terre et mer (si je me permets l'expression). Sur les baies nous pouvions observer des phoques et des loutres, j'avais aussi lu dans un guide que des orques avaient déjà été aperçus vers les rives à la tombée du jour. Nous avons majoritairement vu des lions de mer qui étaient étendus sur les plages pour profiter du soleil, ces animaux m'ont toujours fait peur à cause de leur taille et du fait qu'ils se déplacent toujours en groupe. Je ne sais pas s'ils sont réellement méchants, mais je ne me risquerais pas à le découvrir.

En nous promenant parmi les bois, nous avons aperçut des lapins et des renards qui se poursuivaient tandis que des ratons laveurs venaient nous demander à manger. Je n'ai pas pu m'empêcher de prendre une photo de Peggy courant après un racoon qui nous avait piqué notre pain et une tranche de jambon. La scène était plus que comique surtout lorsque Peggy est revenue les mains vides comme si de rien était, on aurait pu croire qu'elle était une enfant qui au final ne voulait pas de glace lorsque cette dernière est tombée par terre.

Nous sommes restées deux jours dans la nature luxuriante de Point Lobos, nous avons été réveillées par des cerfs et des opossums en plein milieu de la nuit, ce qui ne nous a pas garanti un très bon sommeil, mais aucune de nous deux en a pris compte. Tout ce qui comptait était que nous étions ensemble et que personne ne pouvait nous séparer. Durant la nuit, nous avons observé les étoiles allongées sur le toit de la voiture, nous avons essayé de trouver les constellations avant d'en inventer de nouvelles.

Sur la route, je continuais mes résumés de l'histoire du S.H.I.E.L.D. et j'étais assez fière d'avoir bientôt terminé. Sur la route pour Santa Cruz, j'ai commencé à rédiger la mission de Peggy en juillet 1946, la mission qui nous avait permis de nous connaître. J'ai l'impression qu'un jour s'est écoulé depuis que je lui ai offert un café-crème pour entraîner un premier contact alors que c'était il y a presque dix ans, déjà.

En dix ans, pas grand-chose n'a changé, je suis toujours la même et je suis toujours avec Peggy, mais maintenant j'écris enfin des choses qui serviront aux autres et pas simplement des publicités.

16 août 1955

Nous sommes arrivées à San Francisco hier dans la soirée et avons passé la nuit à nous confesser notre amour. Sortir n'avait aucun intérêt par rapport à ce que nous pouvions faire dans cette chambre dont la literie était la meilleure que nous ayons eu depuis le début de notre voyage.

Nous avons visité la ville et j'ai poussé Peggy dans un photomaton pour immortaliser ce road-trip et notre amour. Lorsque nous avons récupéré les photos, j'ai ri en voyant la tête de Peggy sur le flash suivant celui où je l'embrasse, dommage que ces photos ne soient pas en couleur car ses joues devaient être très rouges. Elles l'étaient même encore lorsque nous sommes rentrées à l'hôtel.

La bande de photos à rejoint les autres polaroïds de Peggy dans mon portefeuille et je me suis jurée de l'accrocher proche de notre lit dès notre retour, je ne voulais pas oublier ce moment de bonheur intense. Je n'étais pas de nature très joyeuse mais depuis que j'avais rencontré Peggy, la tristesse avait peu à peu quitté mon cœur pour laisser place à la joie et mon amour pour elle.

Cette nuit, Peggy a trouvé certaines des nouvelles que j'avais écrite l'année dernière et qui sont tombées de mon journal lorsque j'ai voulu le ranger, elles parlaient d'elle, toutes sans exception mais elle n'a pas semblé sans rendre compte ou du moins, elle n'en a rien dit.

Lorsque je suis sortie de la douche, je l'ai vu en train de les lire et une centaine d'émotions a traversé mon corps, je ne savais pas comment réagir et j'avais peur de ses remarques. Elle était la première personne qui lisait ce que j'écrivais, des histoires venant entièrement de mon imagination qui n'avaient été motivées par aucun but lucratif mais simplement par volonté de partager mes émotions.

Peggy ne disait rien et ça ne me rassurait pas particulièrement, elle se contentait de sourire à certains passages ou de hocher la tête à d'autres. Elle a reposé les feuilles avant de me regarder dans les yeux, je n'avais pas bougé depuis ma sortie de la salle de bain et ma serviette était toujours la seule chose qui me protégeait des regards extérieurs. Elle s'est approchée de moi sans rien dire, a passé ses mains autour de mon cou et m'a embrassée avant de défaire le nœud qui tenait ma serviette et de me pousser sur le lit.

"Je t'aime."

Elle a murmuré ces quelques mots avant de reprendre ses baisers pour ne s'arrêter qu'une fois que nous avions atteint l'orgasme toutes les deux. Elle a utilisé ma poitrine nue comme un oreiller et a déclaré : "Cette Ophelia a beaucoup de chance d'être aimée d'une façon aussi belle."

"J'ai eu une très bonne muse."

"N'arrête jamais d'écrire, s'il te plaît. Tu as un véritable don pour ça."

Nous nous sommes endormies dans cette position, le sourire aux lèvres.

🪶🪶🪶

Coucou ! Comment ça va ? J'espère que ce chapitre vous a plu, si c'est le cas n'hésitez pas à voter et commenter 😊

Olala j'avoue que j'aimerai bien être avec Peggy et Emily durant leur road-trip tellement elles sont mignonnes ensemble (oui je fangirl sur mes propres personnages) 🤭

On se retrouve mercredi prochain pour la suite de l'histoire et le retour à la réalité 🙃

On se retrouve mercredi prochain pour la suite de l'histoire et le retour à la réalité 🙃

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The Feather and the Agent | Peggy Carter x OCWhere stories live. Discover now