Trentième page

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20 novembre 1960

Nous avons fini par rentrer (malheureusement), Peggy ne pouvait pas quitter trop longtemps son poste au S.H.I.E.L.D., les soviétiques ne prenaient pas de vacances et je devais rendre mes articles pour que le premier tome de l'histoire de cette organisation soit imprimé et étudié par les élèves des futures académies.

J'étais assez fière de ce que j'avais rédigé et Howard m'avait annoncé qu'il avait une pleine confiance en moi et qu'il ne voulait donc pas relire, Peggy quant à elle avait vérifié qu'il ne manquait rien et que tout était bien clair. Maintenant que ce travail était terminé, je devais simplement relire les rapports que me transmettaient les agents sur leur mission pour ensuite m'assurer qu'ils soient bien classés dans les archives du S.H.I.E.L.D. Ce n'était pas passionnant mais les cas que je découvrais était à chaque fois invraisemblable et m'inspiraient beaucoup pour mes nouvelles.

En rentrant de San Francisco, j'ai repris l'écriture de manière plus régulière, j'essayais d'écrire tous les jours que ce soit de petites nouvelles ou de simples phrases qui me venaient en tête. Peggy demandait à toutes les lire, mais je gardais pour moi celle qui parlait de Mary et de son absence, je voulais savoir où elle se trouvait car elle avait disparu des radars en une nuit et pour moi c'était impossible. Je devais la remercier, elle avait changé ma vie. Elle m'avait permis de croire qu'une autre fin était possible, que je n'étais pas condamnée à vivre dans la solitude.

Rien n'avait changé dans notre vie et pourtant tout semblait différent lorsque l'on y pensait. Nous faisions toujours des allers-retours à New York pour vérifier l'implantation du S.H.I.E.L.D. en dehors de Los Angeles et gérer les dernières nouvelles que nous fournissaient Washington, les soirées d'Howard étaient toujours aussi incroyables et mon amour pour Peggy était toujours aussi fort. Cependant, la Californie n'avait plus le même effet sur nous et tout le monde le ressentait, les déplacements devenaient lassant et l'envie de se poser à un endroit pour ne plus en bouger se faisait ressentir.

"Et si on rentrait à New York pour de bon ?" me demanda Peggy un soir et je n'ai pas pu m'empêcher d'acquiescer, je voulais revoir ma ville de cœur et sentir le froid lorsque Noël arrivait dans les rues. Notre retour était annoncé pour février prochain, nous laissant ainsi le temps de trouver des acheteurs pour la maison et de dire au revoir à nos amis.

Howard a été un peu déçu de nous voir quitter Los Angeles mais nous a affirmé qu'il comptait lui aussi repartir pour le New Jersey l'année prochaine car la Californie commençait à lui assécher la peau. Howard et ses excuses me feront toujours autant rire, il allait me manquer durant les prochains mois.

31 décembre 1960 - 20h30

Une des choses qui allait le plus me manquer en quittant Los Angeles était bien les fêtes d'Howard, dedans personne n'avait besoin de se cacher et le fait d'embrasser Peggy semblait normal pour toutes les personnes qui nous voyaient.

Je passais toujours une bonne partie de la soirée en compagnie d'Ana qui connaissait toutes les histoires des personnes présentes dans la villa, avant d'aider Howard à draguer et finir par embrasser Peggy dans un coin du canapé après avoir danser avec elle pendant une heure ou deux. Et les soirées du Nouvel An ne manquaient pas à cette tradition, nous ne nous endormions que vers sept heures du matin, lorsque tous les autres invités étaient partis et que nous avions parlé tous les cinq ou refait le monde à trois.

Howard s'était trouvé une nouvelle passion pour la photographie et prenait tout en photo lors de ces soirées, notamment Peggy et moi en train de nous embrasser, il jugeait que nous étions de très bon modèles car notre passion était réelle. La majorité des photos de nous qui se trouvent dans ce carnet viennent de lui et je ne le remercierais jamais assez pour tous ces souvenirs même si Peggy râlait à chaque fois que le flash nous brûlait les yeux.

01 janvier 1961 - 06h00

"Vous pensez qu'un jour, nous pourrons nous marier ?" j'avais posé cette question sans vraiment en attendre de réponse, mon cerveau n'était plus très oxygéné à cause de la fumée de cigarette (magique) qui avait rempli le salon et de tout l'alcool que j'avais bu durant la soirée.

"Votre amour mérite bien plus un mariage que celui de centaine de célébrités que l'on voit dans le journal tous les jours." Howard avait répondu avec beaucoup de sérieux et on sentait dans sa voix qu'il était sincère.

"Si un jour, je deviens président des Etats-Unis..." j'avais pouffé de rire et il s'était retourné vers moi en ayant totalement dessaoulé "Je suis sérieux. Si un jour, je suis président, j'autoriserais aux homosexuels de se marier rien que pour vous puissiez montrer votre amour au monde."

Et à la suite de cette phrase, j'ai fais quelque chose que je n'aurais jamais pensé faire de ma vie : embrasser un homme. Je me suis rapprochée de lui et l'ai embrassé de gratitude, je ne savais pas si c'était l'alcool qui parlait, mais j'avais le pressentiment qu'il était sincère, qu'il serait prêt à devenir président simplement pour que nous puissions nous marier.

🪶🪶🪶

Coucou ! Comment ça va ? J'espère que ce chapitre vous a plu, si c'est le cas n'hésitez pas à voter et commenter 😊

Bon bah si même Howard pense que Peggy et Emily devrait se marier qu'est-ce qu'on attend pour célébrer un mariage ? 🫣

A mercredi pour la suite 🙃

A mercredi pour la suite 🙃

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The Feather and the Agent | Peggy Carter x OCKde žijí příběhy. Začni objevovat