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J'ai enfin trouvé une petite annonce pour un petit boulot. Je prends mon portable et appelle le numéro qui se trouve juste à côté de l'annonce.
Au bout de quelques sonneries, le propriétaire répond.

- Épicerie Burt, je vous écoute. Que puis-je faire pour vous ?

- Bonjour ! J'ai vu votre annonce sur Internet. Est-ce que le poste est toujours disponible ?

- Bien sûr ! Quand est-ce qu'on peut se rencontrer ?

- Cet après-midi, je suis libre. Je passerais dans l'après-midi.

- Pas de soucis.

Le propriétaire à l'air ravis de mon appel.

- Où se trouve votre épicerie ?

- Dans l'angle de la Cinquième Avenue. Devant un magasin de chaussures. Le nom sera marqué sur l'entrée, vous ne pouvez pas vous tromper.

- Très bien ! J'y serais.

Le propriétaire de l'épicerie raccroche. Je commence alors à me préparer pour y aller. Mes pensées se tournent vers ma mère, il faut que je l'appelle. Je le ferais tout à l'heure

J'enfile mes ballerines et sors de mon appartement. Rendu au rez-de-chaussée, je sors de l'immeuble et appelle un taxi. L'un d'entre eux se gare devant moi et je grimpe à l'intérieur.

À l'intérieur, je regarde le paysage new-yorkais. La circulation est dense, mais je reste détendu. Après tous, ce n'est pas comme si je repassais mon entretien d'embauche.

Le taxi me dépose devant l'épicerie Burt. Je paie le chauffeur et entre dans l'épicerie.

Il y peu de client à l'intérieur, je commence à chercher le gérant du regard lorsque je l'aperçois à la caisse. Je décide d'y aller.

- Bonjour Monsieur ! Je suis venue pour l'annonce. Je vous ai appelé en début d'après-midi.

- Oui, effectivement ! Je finis avec la cliente et je suis à toi.

En attendant, je patiente en regardant le présentoir rempli de paquet de bonbons. La cliente part, Burt m'accorde enfin de l'attention.

- Donc, si mes souvenirs sont bons. Tu es la fille qui m'a appelé pour l'annonce que j'ai postée sur Internet. C'est ça ?

- Exacte !

- J'ai regardé ton CV vite fait et j'ai pu remarquer que tu n'avais aucun diplôme dans le commerce.

- Effectivement, j'ai fait des études dans la mode. Pourquoi cela pose-t-il un problème ?

- Non, aucun. Je recherche des étudiants de toutes sortent. Tu as quel âge ?

- J'ai vingt-deux ans.

Le gérant regarde de nouveau mon CV.

- Tu habites où exactement dans New York ?

- J'habite à quelques rues d'ici.

- Quand pourriez-vous commencer ? J'ai besoin de quelqu'un rapidement, me demande-t-il.

- Demain, si vous voulez.

- Parfait ! Donc, je vous attends demain à neuf.

- Entendu !

Burt me laisse pour faire de la mise en rayon. Je suis contente, ce n'est pas le boulot de mes rêves, mais c'est mieux que rien. Je sors du magasin.

À l'extérieur, je pense à ma mère que dois appeler. Je prends mon téléphone dans ma poche de veste et l'appelle.

- Allô !

- Salut maman ! Je t'appelle parce que la société Lovely m'a appelé ce matin. Mais ils n'ont pas retenu ma candidature.

- Ce n'est pas grave, répond ma mère. L'important s'est que tu te sois présenté.

Je suis dégoûté.

- Je sais, j'ai quand même réussi à trouver un petit boulot dans une épicerie. Je commence demain à neuf heures.

- Bonne nouvelle !

Je pense alors au rendez-vous qu'elle avais ce matin à l'hôpital.

- Et toi, comment s'est passé ton rendez-vous ? Que t'as dit le médecin ?

- Oui, je suis juste un peu stressé, mais rien de grave. Le médecin m'a prescrit des calmants pour me détendre. En même temps, avec les travaux qu'à commencer ton père. C'est un peu compliquer pour moi de me détendre.

- Vous faites des travaux ?

- Oui, ton père a décidé de refaire la salle de bain. Du coup, on se chamaille pour des broutilles.

Je ne peux pas m'empêcher de rire.

- Les chamailleries de couples, quoi !

- Bon, il faut que je te laisse. J'ai promis à ton père de rentrer pour l'aider à monter le lavabo.

- Tu diras bonjour à tout le monde de ma part.

- Entendu ! À plus !

Ma mère raccroche. Je lève la main pour appeler un taxi. De retour dans mon appartement, j'enlève mes vêtements pour aller prendre une douche. L'eau chaude qui coule sur mon corps me détend. Je sors de la douche, enfile un pyjama puis je me pose sur le canapé pour regarder une série sur Netflix.

Je programme mon portable à neuf heures et finis par m'endormir.

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Mon réveil sonne à neuf heures pile, je sors de mon lit et me prépare pour mon premier jour de travail. Vers huit-heure quarante, je descends pour me rendre à mon nouveau travail en taxi.

J'arrive à l'épicerie et entre à l'intérieur. Burt est à l'accueil, j'avance pour lui dire bonjour.

- Bonjour Monsieur !

- Bonjour ! Déjà, commence par m'appeler Burt et pas Monsieur. Je n'aime pas qu'on m'appelle Monsieur. J'ai l'impression d'être vieux. Suis-moi, je vais te montrer où tu peux poser tes affaires.

- D'accord !

Burt m'emmène jusqu'à la réserve où il me montre un endroit où je pourrais poser mes affaires. Puis, il me tend un tablier avec le logo de l'épicerie.

- Tiens, enfile ce tablier. Après ça, tu prendras tous les cartons pour aller faire de la mise en rayon. Moi, je vais ouvrir le magasin.

- Entendu !

J'enfile le tablier vert foncé et prends les cartons que m'a indiqués Burt. Je commence à remplir petit à petit les rayons. Les clients viennent et repartent, il y a une ambiance familiale.

- C'est agréable de travailler ici. Tous les clients ont l'air de bien se connaître.

Alors que je continue à faire de la mise en rayon. Un homme s'approche de moi.

- Bonjour Mlle Blit !

Je lève la tête, Farmer se tient devant moi.

La suite 106 Tome 1 (Terminée)Where stories live. Discover now