Chapitre 2

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Coucou ma famille,

Votre chapitre

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Ousmane Kayel Diop

__Chers passagers, le vol SN-838 de la compagnie aérienne Téranga est arrivé à destination. Nous vous souhaitons un agréable séjour au Sénégal."

Passer un agréable séjour ? je n'y manquerais pas. Je jette un regard à travers le hublot et j'aperçois la tour de contrôle, elle n'avait pas l'air si différente de l'endroit où je suis resté assis dix années durant à observer les faits et gestes de celui qui est à la cause de mes maux. Dès l'instant où j'ai pris cet avion je savais qu'il n'y aurait pas de retour en arrière. Je ne m'arrêterais pas tant que la famille de Abdul Wahab Djigo ne sera pas décimée. Il n'y aura qu'une fin à tout cela, et ça sera sa chute.

J'ai dormi presque durant tout le vol. Je ne me suis pas assez reposé en quittant New York. J'ai tiré mes valises sans même penser à démissionner de mon travail. Mais qui part en guerre en se souciant de ça ?

Pas moi en tout cas.

Je voyage assez souvent. Mon dernier voyage remonte en hiver. J'avais opté pour la Corée du Sud et j'y suis resté deux semaines. J'ai fait Séoul, Gangnam, Itaewon et Jeju. C'était parti pour être les meilleures vacances de ma vie, jusqu'à ce que ce pot de colle d'Aïda Bathily débarque avec ses vilaines valises roses. Elle a l'art de se ramener dans des endroits où je ne veux pas d'elle.

Une fois la cruche avait cru que j'étais un idiot né de la toute dernière pluie. Dites-vous qu'elle avait installé un traceur sur mon téléphone. Je lui ai donné l'envie de ne plus recommencer et si j'avais ne serait-ce qu'un minimum de temps à lui accorder je l'aurais envoyé consulter un psy.

_ Monsieur vous allez bien ? me demande l'hôtesse de l'air.

Je me retourne et prends la peine de remarquer que je n'étais plus que le seul passager en business class.

Je me hâte donc de descendre de cet avion.

Après être passé récupérer mes affaires dans le hall.

Je sors de l'aéroport et tout de suite mon homme de main basé au Sénégal s'approche avec un subalterne pour me débarrasser de mes valises.

_ Patron, votre appartement est en bon état. Vous pouvez y séjourner à nouveau, nous vous avons engagé une femme de ménage.

_ Bien !

Je déboutonne ma veste et m'installe cheville sur genoux alors que derrière mes lunettes de soleil mes yeux caressent le paysage de mon pays natal.

Ce serait mentir que d'avouer que le Sénégal ne m'a pas manqué toutefois il m'est impossible de penser à mon cher pays sans me souvenir que les parents ont été assassinés ici même.

L'appartement s'est avéré être à mon goût. J'ai pris une douche avant de me vautrer dans mon lit pour un sommeil réparateur.

****

Le lendemain,

Vers 9h, Saer revient me voir avec ce que je lui ai demandé.

- Qu'est-ce qu'on a ? Lui demandai-je en sirotant ma tasse de thé.

- Le décès d'un journaliste dans la journée d'hier. La délocalisation de d'une des usines Djigo et euh...Mhhh l'emplacement exactement nous est inconnue.

Je relève la tête prestement.

_ Cette usine se trouve-t-elle au fond de la mer à gauche du Titanic ? Questionné-je.

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