Vengeance & Romance

Chapitre 21

Zeinab Touré,

Une heure auparavant

J'étais confortablement installée sur mon divan à étudier des appels d'offres quand la lumière s'éteignit.

Instinctivement, j'avais allumé la torche de mon téléphone alors que mon employé sortait de sa chambre et apparemment de son sommeil.

_ c'est peut-être une coupure générale. Vérifie le compteur ou la lumière des voisins.

Elle avait hoché la tête, avait fait qu'un pas qu'un tir avait fendu l'air.

PAN

Elle s'était écroulée au sol alors que j'avais lâché un cri de terreur avant de courir dans ma chambre pour récupérer mon arme les doigts tremblants.

J'entendais des verres se briser, des vitres éclater par des tirs.

Mon arme pointée, ma porte s'était ouverte à la volée et je n'avais pas hésité à tirer sur l'homme qui tomba au sol.

Il faisait sombre mais la lune éclairait subrepticement la maison. La connaissant par cœur, j'étais sortie de la chambre et couru vers mon bureau.

PAN PAN !

J'avais évité de justesse deux balles et m'étais caché derrière un mur pour tirer aussi.

Je savais qu'il fallait que je me défende mais j'avais l'impression qu'ils étaient nombreux et qu'il me fallait de l'aide. J'avais réussi à pénétrer mon bureau pour contacter Kayel !

_ Où te caches-tu ? T'aime jouer à cache-cache ? Je te retrouverai ma belle ! Fit une voix nasillarde.

Les doigts tremblants, je compose rapidement le numéro d'urgence de Kayel qui ne décrochait pas.

J'avais relancé tenant toujours mon arme pointée sur ma porte.

_ Décroche bordel !

Je n'avais qu'entendu son souffle que je m'étais précipité de dire :

___Allô...allo...ka...on m'attaque...AHHHHHHH ! Deux tirs sur la porte m'avaient fait hurler je m'étais levé toujours téléphone en main car ils étaient hors de question qu'ils mettent la main dessus.

J'avais sauté à la fenêtre tombant dans le jardin alors qu'une voiture noire s'était garée. J'avais reculée croyant que c'était un renfort pour mes agresseurs, mais des hommes cagoulés en descendirent avant de tirer sur la voiture que je devinais appartenir à mes agresseurs avant de pénétrer la pièce j'entendis dessus tires.

_ ON NOUS ATTAQUE ! Avais-je entendu les assaillants crier depuis l'intérieur.

En robe de chambre. J'ai couru me cacher derrière les buissons.

Les tires volaient alors que je me bouchais les oreilles quand subitement tout devint silencieux.

J'avais levé la tête quand une main s'était posée sur moi pour me relever.

_ L CHEZ MOI ! L CHEZ-MOI ! M'étais-je débattu.

_ Calmez-vous ! Nous sommes venus vous sauver. Nous devons partir, vos voisins ont certainement appelé la police.

Il m'avait soulevé et m'avait porté sur son épaule alors que j'avais le cerveau en vrac.

Ça ne pouvait pas être Kayel car ils sont venus juste quelques secondes après avoir prévenu Kayel.

Il m'avait jeté dans leur véhicule et n'avait pas tardé à démarrer.

_ Qui me dit que vous ne faites pas partie de leur équipe ! Qui vous envoie hein ?