Mon amour - Namjoon Fanfiction

Chapitre 22

-Tu as eu le poste.

Hyon manquait de recracher son verre.

-Pardon ?

-Tu es la nouvelle traductrice de Bangtan.

Ses yeux brillaient. Mais elle remarquait quelque chose sur le visage de Jungkook.

-Pourquoi tu fais cette tête ? Tu n'es pas content ?

-Si... Mais...

-Mais ? Jungkook. Qu'est ce qu'il se passe ?

-Tu m'as dis que tu ne voulais pas j'use de mes... Avantages.

Son visage devenait pâle.

-Non ! Ne me dis pas que tu as fait ça.

-Ils hésitent avec une autre ! Je ne veux pas d'une autre que toi.

Elle ne disait rien et s'en alla faire un tour.

Namjoon et moi étions dans le building de BigHit pour que je rencontre son staff. On voulait que tout ça soit officialisé dans les meilleures conditions. J'étais très stressée mais tout s'est passé à merveille. Nous reprenons l'ascenseur pour partir.

-Alors, tu vois tout va bien.

-Oui, j'en suis ravie.

Je reçois un message de Hyon, qui me dit qu'elle s'est disputé avec Jungkook.

-Ah, c'est deux là...

-Hyon et Jungkook ? Mince...

-Tu es au courant de quelque chose ?

-Il m'a expliqué qu'il a utilisé ses avantages pour qu'elle soit prise.

-Oh... Elle a horreur de ça. Enfin bon, je verrais ça avec elle quand on sera rentré.

L'ascenseur faisait un bruit étrange, quand les lumières principales s'éteignirent.

Namjoon et moi nous regardions avec beaucoup de terreur.

-Oh, non, non, non. J'aime pas ça.

Il appuyait sur le bouton d'appel d'urgence.

-Bonjour, tout va bien ? Il n'y a plus de courant dans l'immeuble, on est sur générateur d'urgence. L'ascenseur n'est pas assez alimenté pour fonctionner mais vous êtes en sécurité.

-Très bien, merci. Ça devrait prendre combien de temps ?

-Je ne sais pas trop, je vous recontacte dans une dizaine de minutes.

Je retire mon manteau, je commence à avoir chaud.

-Pas de panique, tout va bien.

Il me prit dans ses bras. Il desserra son emprise quand je remarque qu'il m'observait, un sourcil levé.

-A quoi tu penses encore ?

-Tu ne t'es jamais dit que ça pouvait être sympa ?

-De ?

Il me lâcha un regard des plus pervers.

-Nam ! Tu penses toujours à ça dans les pires moments.

Il se mit à rire.

-J'aime les endroits insolites.

-Roh. Je suis sûr que tu l'as déjà fait dans des toilettes publiques.

Je disais ça avec beaucoup d'ironie, quand il explose de rire.

-Non t'es pas sérieux ?

-Avec un coup de l'époque. C'était vraiment bien.

Je croisais les bras.

-Non ! Pas ce que je voulais dire.

-Retourne avec tes coups de l'époque alors.

Il s'avançait vers moi.

-Te vexe pas. Si ça peut te rassurer tu es mon meilleur coup.

Je me retourne.

-Excuse moi ? J'ai bien entendu ce que j'ai entendu ?

Il s'agite comme un enfant. Je me mets à rire.

-Tu as eu combien de coups exactement ?

Il fait mine de réfléchir.

-Hum... Trop pour que je me souvienne du nombre exact.

-Toi ! Je vais te-

Je fut coupé par le technicien qui était de retour.

-Huh, excusez-moi. Cela devrait prendre trente minutes tout au plus. Il y a un petit problème mais il sera réglé sans encombre.

-Merci beaucoup.

Il se retourna vers moi

-Bon... On a le temps de-

-Sans moi.

-Mais !

-Pas de mais. Tu as ta main droite.

-Elle n'est pas aussi performante que toi.

Je lui faisais les gros yeux

-Nam, arrête ou tu vas le regretter.

Il avait l'air amusé. Il s'approchait dangereusement de moi et me colla à la paroi de l'ascenseur. Il posa une main sur mon bassin et ramena l'autre près de mon cou. Il se glissa à côté de mon oreille et se mit à chuchoter.

-T'en meurs d'envie.

Aussitôt je l'embrasse. Difficile de se déshabiller dans un ascenseur, on décide d'enlever seulement ce qui gênait.

-J'arrive pas à croire qu'on va faire ça.

-Moi si.

Je me mets à rire.

Pour la première fois de ma vie j'allais faire l'amour dans un ascenseur. C'était assez exceptionnel mais peu confortable. On essayait de rester le plus discret possible. Je me tenais à la barre derrière moi et je chuchotais son nom. Namjoon terminait son affaire quand l'ascenseur se remet en marche.

-Plus vite que prévu.

Il accélère la cadence, ce à quoi je n'étais pas préparé. Et on terminait tout juste à temps pour être habillé à l'ouverture des portes.

C'était pour le coup, vraiment mouvementé.