Tome 7 - En vol avec les Potter

Chapitre 9 : Optimal

Chapitre 9 : Optimal
(Albus)

« Je suis vraiment content que tu aies fini Poudlard, Busbus, se réjouit James qui avait pris la chambre d'Albus pour son squat, allongé sur les coussins en soie d'Albus. Je ne serais plus tout seul à la maison ! Et je pourrais enfin voir Ariel n'importe quand !

— Je ne compte pas rester à la maison très longtemps, répliqua Albus en fronçant les sourcils. J'espère que tu t'es lavé les cheveux aujourd'hui, je dors sur ces coussins...

— Comment ça tu ne comptes pas rester ?!

— Scorpius et moi, nous envisageons de nous acheter une maison. Un manoir, plutôt. Je pensais à Pré-au-lard, c'est près de Poudlard... le problème, c'est qu'il n'y a pas de manoir à vendre là-bas alors je pense qu'on devra en faire construire un. Ce n'est pas plus mal, nous pourrons le modeler à notre convenance.

— Tu... attends, quoi ?!

— Quel mot n'as-tu pas compris ? Convenance ? Manoir ? Modeler ? »

    James leva les yeux au ciel.

« Et tu me critiquais pour avoir demandé Ariel en mariage !

— Cela n'a rien à voir ! s'outra Albus. Premièrement, toi, tu as demandé Ariel en mariage après quoi ? Un peu plus de six mois de relation ?

— Huit mois !

— Quand elle avait quinze ans et toi, dix-huit... poursuivit Albus.

— Elle en avait pratiquement seize !

— Scorpius et moi ne comptons pas nous marier, pas dans les dix prochaines années en tout cas, juste habiter ensemble et ce, après deux ans de couple et sept ans d'amitié et de cohabitation à Poudlard. C'est incomparable.

— Alors, tu vas me laisser tout seul ? dit tristement James.

— Pas tout de suite. Et tu n'es pas tout seul, cesse donc d'être dramatique !

— Ouais, soupira James avant d'esquisser un sourire. Puis, bon, après tout, je compte redemander Ariel en mariage bientôt alors peut-être qu'on finira par habiter ensemble elle et moi, un de ces jours ! C'est comme ça que ça fonctionne, non ?

— Que... attends, tu vas ENCORE faire ça ?!

— Bah... oui, répliqua James. Mais cette fois, elle va accepter. Enfin, j'espère. Elle avait l'air d'être d'accord quand on en a parlé. Je crois.

— Et comment vas-tu le lui demander ? fit Albus. Tu as déjà acheté une bague ? La connaissant, tu devrais acheter la bague la plus chère que tu trouves et...

— Je sais ! C'est ce qu'elle m'a fait comprendre !

— J'imagine que tu vas lui faire ta demande en chanson, lâcha Albus en étouffant en rire moqueur. Tu es une attrapeuse mais je vais t'attraper... chanta-t-il d'une voix criarde.

— Je n'ai jamais écrit une telle chose ! se vexa James. Et, non, pas en chanson. Mais tu n'es pas loin. En fait, je pensais lui écrire un poème comme... euh... quand je me faisais passer pour toi et... en fait, c'est peut-être débile. Mais elle a gardé toutes mes lettres alors j'imagine que ça a, quand même, une certaine valeur et... bah, cette fois, je signerais par mon prénom !

— Oui, James, j'espère que tu ne signeras pas par mon prénom si tu lui fais une demande en mariage !

— Évidemment ! Et je pensais l'emmener en vacances quelque part, au bord de la mer, pour faire ça, enfin, je ne sais pas, j'attends son anniversaire.