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Chapitre 4: Chaque mystère à une solution (Partie 4)

  Dazai soupirait en regardant le groupe d'adolescents tenté de rentrer dans la pièce condamné par les immenses bibliothèques.

  Sur une chaise assis plus loin il y avait un compagnon d'infortune pour le brun, Fyodor. C'était un adolescent grand, pâle et mince, aux cheveux longs, noirs et en désordre qui lui arrivaient aux épaules. Ses yeux étaient violet foncé avec des poches claires en dessous, leur donnant un air fatigué. Le brun avait beau le connaître depuis plus d'un demi-siècle pourtant il le haïssait toujours autant même si il n'y avait pas de raison particulière en soit, c'était juste qu'il ne trouvait rien d'intéressant au jeune homme qui passait ses journées et ses nuits à lire, il en venait parfois à se demander si le jeune russe n'était pas mort d'overdose de lecture. Bon ça lui arrivait aussi de jouer d'instrument de musique.

- Puis-je savoir ce qui est si attirant chez moi pour que tu me regardes ? Demanda la voix du rat.

- À vrai dire je me demandais comment Nikolaï pouvait aimer ton physique. Dit le brun.

  Il n'avait aucune envie de discuter plus que ça avec lui, il voulait juste vraiment savoir comment l'autre cinglé pouvait aimer Fyodor pas que pour son caractère, son idéologie mais aussi pour son physique. En voyant qu'il ne répondait pas Dazai lui tira la langue, le jeune russe soupira simplement avant de replonger dans son livre.

  Les quatre autres ne leur avaient même pas prêté attention. En même temps Fyodor n'aurait pas degner répondre si il y avait quelqu'un pour les écoutait. Ce dernier s'autorisa comme même à jetter un regard à ce que faisait le groupe d'adolescent. Le bruit qu'ils faisaient en tentant de bouger la bibliothèque ou en parlant l'empêchait de se concentrer sur sa lecture. Il se leva pour s'approcher d'un des petit bureau que possédait la bibliothèque, il déplaça l'une des planches et appuya sur le premier boutons qu'il vu.

  La bibliothèque servait de porte à la pièce qui y était dissimulé, il fallait juste savoir où appuyer pour pouvoir passer. Dazai sourit, il n'avait même pas besoin de travailler quelle joie. Le jeune russe s'était rassit à sa place originale et rouvrit son livre, il reprit sa lecture en espérant que les autres partiront vu qu'il leur avait littéralement ouvert la voie. Par chance c'est ce qu'ils firent, ils entrèrent dans la pièce alors que la bibliothèque se refermé derrière eux. C'était un bureau, des tas de dossiers étaient rangés de part et d'autre dans des étagères.

  Il y avait quelqu'un assis sur la chaise du bureau, ils furent surpris. Ango releva la tête vers le groupe, il avait l'air tout aussi surpris.

- Mais qu'est-ce que...vous faites là ? Demanda celui aux lunettes rondes.

- J'allais vous poser la même question. Dit Atsushi.

  En voyant le brun qui flottait autour de Chûya pour tenter de flirter, Ango ne fut pas surpris de la présence du fantôme et il comprit ce qu'ils faisaient tous les cinq ici.

- Vous enquêtez sur le meurtre de Yosano Akiko ? Demanda sérieusement l'adulte.

- Oui. Répondit -bien qu'il soit embarrassé- Atsushi.

  Il soupira, il le savait que des jeunes allaient vouloir mener l'enquête par eux même et donc se mettre en danger, il avait prévenu le directeur.

- Ango ! S'exclama Dazai quand il se rendit compte de la présence de l'homme à lunettes.

  Les quatre autres furent surpris en premier puis ne comprirent plus rien, il n'y avait qu'une question qui apparaissait dans leur esprit: comment ces deux là se connaissaient ?

- Tous les adultes savent pour l'existence des fantômes à l'orphelinat. Dit Dazai. Fyodor, Nikolaï ou moi n'avons pas trop chercher à le cacher au début en même temps.

  Atsushi fut parcouru d'un immense frisson, il avait une peur bleue des fantômes depuis qu'il avait été mit dehors et qu'il avait entendu des rumeurs sur une chauffeuse qui s'amusait à tuer les pneus. Il n'y avait de raison d'être effrayer mais il ne faisait pas exprès, il avait juste peur.

À suivre...

Tout N'est Jamais Qu'un MensongeWhere stories live. Discover now