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Chapitre 5: On en apprend toujours

  Fyodor avait le teint plus pâle que la dernière fois qu'il l'avait vu -c'est à dire dans le couloir aujourd'hui- et la position dans laquelle il se tenait lui donnait un air de mort-vivant. Il semblait épuisé.

  Dazai qui volait jusqu'à l'or au dessus du vide c'était posé. Chûya détestait quand le brun faisait ça, à chaque fois un bruits d'os qui se cogne -comme si il se remettait à leurs places- se faisait entendre et cela mettait Chûya mal à l'aise.

  Le brun regardait le conduits de ventilation comme si il s'attendait à ce quelque chose en sorte. Il finit par détourner les yeux pour les poser sur Chûya.

- Quoi ? Demanda ce dernier quand le brun fit un sourire.

- Rien. Dit le brun avant de se remettre à voler par dessus le squelette.

- Quel gamin. Commenta Chûya.

  Fyodor approuva d'un signe de tête avant de quitter la pièce sous prétexte qu'il n'y avait pas assez de livres. Les deux japonais avaient l'air désespéré. Chûya se dit que Fyodor aurait préféré mourir dans une bibliothèque pour revenir la hantée par la suite et pouvoir lire chacun des livres.

- Tu veux savoir un fait intéressant ? Demanda Dazai.

- Un fait intéressant ?

- Notre très cher ami Fyodor est décidé dans la bibliothèque de l'orphelinat.

- C'est vrai ? Demanda Chûya méfiant, pensant que le brun ne faisait que se moquer de lui.

- Oui, oui.

- Et en quoi c'était intéressant ? Si tu me disais plutôt, c'est qui lui ? Ça se serait plus intéressant. Dit Chûya en montrant le squelette humain du doigt.

- Si je te dis tout, ce ne serait pas drôle. Mais un indice, il n'a été apporté ici qu'après sa mort.

  Chûya soupira, cela n'aidait en rien. Il ne voulait certe pas spécialement pas le savoir mais cette réponse le décevait un peu.

- Ne devrais tu pas retourner voir tes amis, maintenant que tu sais que tout est lié aux conduits de ventilation ?

- Tu as raison.

- J'ai toujours raison.

- Mais bien-sûr.

- Tu es vraiment méchant quand tu t'y mets.

  Dazai était encore là sifflotant derrière Chûya tout le chemin du retour chose que le roux commençait à sérieusement à trouver énervant.

  Son ami -si il pouvait l'appeler comme cela- en se rendant compte que Chûya l'ignorait, commença à chanter.

  Chûya tenta de le frapper mais traversa le corps de Dazai et tomba. Le brun fut prit d'un fou rire. Son rire résonna dans les couloirs.

- Qu'est-ce que vous faites là ? Demanda Ango.

  Chûya se releva pour regarder l'homme à lunettes. Ce dernier ne semblait ni heureux ni en colère ce qui rassura quelque peu Chûya qui ne voulait pas avoir d'ennui avec une quelconque personne.

  Dazai était parti ce qui enragea Chûya alors qu'Ango soupira probablement car il avait vu Dazai abandonné le roux dans le couloir.

- Rien en particulier. Dit Chûya.

- Si toi et tes amis continuaient à chercher quoi que ce soit, je serai dans l'obligation de prévenir Monsieur Mori.

- On ne cherche rien.

Tout N'est Jamais Qu'un MensongeWhere stories live. Discover now