Chapitre 4: L'arrivée à la Slaughter Academy

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Février 2023, quatre mois plus tard:

Bip bip, bip bip, bip bip, bip bip.

Le bruit incessant de l'alarme me tire brusquement de mon sommeil. Je la maudis intérieurement de m'arracher à mes rêveries, qui permettaient à mon cerveau d'échapper à la réalité.

Je me frotte les yeux et il me faut quelques temps pour émerger. Le souffle lourd, je me mets en position assise.

Je prends mon téléphone afin d'éteindre le réveil que je m'étais mis.

Lorsque je l'allume, la date, qui est affichée sur l'écran de verrouillage, fait tilt de mon esprit.

C'est aujourd'hui qu'à lieu mon départ.

Ce pourquoi je m'entraîne depuis quatre mois maintenant est sur le point d'aboutir. Je vais enfin quitter cette prison, pour me rendre sur le lieu de ma mission.

Je ne peux m'empêcher de sourire. Gonflée d'une énergie soudaine, je me lève, mets en veille mon IPhone, et vais dans la salle de bain.

Juan m'avait offert ce téléphone, il y a quelques semaines déjà, afin que je puisse me familiariser avec. Il me sera utile pour le tenir au courant des avancées de la mission lorsque je serai à la Slaughter Academy.

Il est vrai qu'au début j'ai eu un peu de mal à utiliser cet appareil si nouveau pour moi, mais à présent je le maîtrise comme personne. Je l'ai tout le temps en main. C'est devenu un peu comme le prolongement de mon bras.

Mes dents lavées, je me déshabille et rentre sous la douche. Comme d'habitude, je prends bien le temps de profiter de la caresse que me procurent l'eau et le savon sur mon corps, et une douce odeur de vanille commence à embaumer l'air.

Apaisée par la senteur de la saveur, j'autorise mon esprit divaguer sur le programme de journée qui m'attend.

Lorsque j'aurai fini de me préparer, une voiture viendra me chercher et me conduira à l'aéroport. Je prendrai ensuite mon premier vol qui m'emmènera jusqu'à ma correspondance à Panama. Là-bas, m'attend mon deuxième avion. Enfin, j'arriverai à Atlanta, la ville dans laquelle se situe l'Académie, et une autre voiture se chargera de m'y conduire.

Une fois nettoyée, je chope des vêtements propres que je ne tarde pas à enfiler.

Avant de quitter la salle de bain, je prends le temps de me regarder dans le miroir.

Je porte un jean large et un pull blanc rayé gris que j'ai revêtis au-dessus d'un débardeur.

Je m'attache les cheveux en un chignon décoiffé et, plutôt satisfaite de l'image que je reflète dans la glace, quitte la pièce.

Arrivée dans ma chambre, je prends ma valise et mon bagage à mains, et me dirige vers la sortie.

Je longe les longs couloirs de la villa de Juan. Tous les volets étaient fermés en raison de l'heure matinale. Je ne croise personne sur ma route.

Lorsque j'atteins l'escalier, je descends les marches quatre à quatre, pressée de rejoindre le sous-sol, là ou attend la voiture censée m'emmener à l'aéroport.

J'entre dans le parking sous-terrain et une sensation de malaise me gagne. Pour une raison que j'ignore, j'ai toujours eu peur des endroits fermés comme ceci.

Je passe à travers les dizaines de voitures entreposées. Entre les voitures de sport, les 4x4, les fourgonnettes,... j'ai l'impression de me trouver dans un vrai labyrinthe.

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