Mafia College

Chapitre 5: On aime tous ces soirées-là

En média: les talons portés par Stella

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Il est 21 heures et Sofia et moi venons à peine de finir de nous préparer.

J'avais enfilé une robe moulante grise pailletée, aux bretelles fines et au dos nu, et mes cheveux étaient attachés en une queue de cheval haute. Un bracelet en perles rose et des boucles d'oreilles de la même teinte peaufinaient mon look.

Sofia, elle, avait opté pour une minijupe bleu en similicuir et un top noir.

Elle m'avait laissé lui onduler ses cheveux blonds qui tombaient en en cascade dans son dos.

— Stella tu es tout simplement magnifique ! Je rêve d'avoir le même physique toi putain, me lâche-t-elle tandis que nous enfilons nos chaussures.

Je porte sandales à talons versace, d'une nuance rose métallique, qui s'enroulent autour de mes mollets.

Je les adorais. C'était un cadeau que m'avait fait Anita, une des cuisinières de Juan, pour mes seize ans.

Le seul cadeau que j'ai reçu d'ailleurs.

— Franchement tu n'as rien à m'envier, je dis à Sofia en me redressant après avoir fini d'attacher mes chaussures.

C'est la vérité. Elle est incroyable.

Elle a une corpulence fine, marquée au niveau de la taille et des cheveux d'un blond extraordinaire. Son teint est halé et son visage parsemé de tâches de rousseur. De plus, elle a également des yeux de couleur vert d'eau qui devaient, à coup sur, en faire craquer plus d'un.

Elle me sourit pour me remercier du compliment.

Ses talons compensés enfilés, ma colocataire prend ensuite son sac à main, puis se dirige vers la sortie. Je fais de même et après avoir fermé la porte, nous prenons le chemin de la cafétéria, l'endroit où avait lieu la fête.

Sur la route, nous croisons deux filles que Sofia connait. Elle me les présente et c'est donc à quatre que nous arrivons dans la salle.

Lorsque j'entre, je toussote à cause de la fumée qui se dégage dans la pièce.

Sérieusement, les gens peuvent pas aller fumer leurs cigarettes dehors ?

La cafétéria est remplie de monde. Je remarque des personnes qui boivent, et d'autres qui dansent ou s'adonnent à toutes sortes d'activités comme des actions ou vérités ou des jeux de la bouteille.

Et puis, il y'a les clochards qui fument et intoxique l'air, et ceux qui s'embrassent comme si le mot « chambre» leur était totalement inconnu.

Sofia, Amber et Kayla - les deux filles que je venais de rencontrer - et moi avançons dans la salle.

Elles m'expliquent que la cafétéria avait été totalement revisitée pour l'occasion.

Les tables à rondes ont laissées place à des tables rectangles sur lesquelles sont entreposées toutes sortes de nourritures et de boissons et des canapés ont également été installés.

Je regarde les alentours.

Aucun signe de ma cible.