Chapitre 9: Une semaine mouvementée

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Contrairement au premier semestre, vous aurez des cours de sports mécaniques pendant les cinq prochains mois, nous explique la professeure.

Les autres élèves et moi-même acquiesçons.

Etant donné que nous sommes mardi, je me trouve actuellement en cours de sports mécaniques, comme l'indique mon emploi du temps. A l'image des cours de précision, c'est-à-dire les cours où nous apprenons à nous perfectionner aux tirs et aux lancers de couteaux, ma classe est avec celle de Sofia.

Le cours est encadré par Madame Gonzalez, une jeune femme d'origine espagnole et à qui je ne donnerais pas plus de vingt-cinq ans. Elle est, pour le moment, la plus cool de mes professeurs et nous autorise même à nous appeler par son prénom, Sonia.

Elle est sacrément bonne putain, lâche Edouard, assez fort pour que nous, les étudiants, puissions l'entendre, mais pas assez, cependant, pour que ses paroles parviennent aux oreilles de la concernée, à savoir Sonia.

Il dit simplement tout haut ce que les autres gars doivent penser tout bas. Il est vrai qu'avec son corps musclé, son postérieur bien rebondi, et ses magnifiques cheveux ébènes tombant telle une cascade dans son dos fin, la professeure est tout bonnement une bombe.

Après nous avoir exposés le déroulement de ce premier cours en sa compagnie, l'espagnole nous invite à quitter la cour afin que l'on se dirige diriger vers la piste, qui se situe à l'arrière de l'école.

Ayant déjà perdus une vingtaine de minutes à cause du discours de Madame Gonzalez, il ne nous en reste qu'un peu plus de trente. Durant ce temps, les filles, puis les garçons, s'affronteront dans une course de moto et à l'issue de celle-ci, la professeure nous évaluera afin de décréter qui est apte à en conduire une ou non.

J'ai toujours aimé faire de la moto. Lorsque je monte sur l'engin, un sentiment de liberté m'envahit toujours.

Tout comme prendre de bon bains chaud, la moto est un de mes échappatoire

Après avoir marché pendant cinq minutes à peu près, nous arrivons sur une énorme piste qui doit probablement s'étendre sur une centaine de mètres à la ronde. Un peu plus loin, se trouve un entrepôt dont la barrière en métal est ouverte sur un cortège de véhicules.

On peut y voir toutes sortes de moyens de transport. Je distingue principalement des motos et des voitures, ainsi que quelques quads. A ma grande surprise, des tracteurs se sont également trouvés une place dans l'entrepôt et ils apparaissent comme une tache, entourés des autres véhicules.

Des tracteurs ?

Qu'est-ce que des tracteurs pouvaient bien faire au milieu de ces engins ?

Ne jamais sous-estimer la capacité d'un tracteur, déclare Sonia d'un ton sérieux, après que je lui ai posé la question.

Nous rigolons tous, surpris de sa réponse.

— Elle a cru qu'on était des agriculteurs ou quoi ? me chuchote Sofia un peu trop fort, faisant rire de plus belle la classe et arrachant un sourire réprobateur à Sonia.

Quelques minutes après, c'est agrémentées de nos bécanes, que nous, les filles, nous nous plaçons sur la ligne de départ.

J'enfile mon casque, puis grimpe sur la moto.

Cela ne devrait pas être trop difficile pour moi de gagner, ou d'au moins être bien placée dans le classement. Je pilote des engins de ce genre depuis que j'ai douze ans. Littéralement.

Mafia CollegeWhere stories live. Discover now