𝟸𝟺. 𝙳𝚒𝚖𝚊𝚗𝚌𝚑𝚎 𝚎𝚗 𝚗𝚘𝚟𝚎𝚖𝚋𝚛𝚎. (𝚙𝚊𝚛𝚝𝚒𝚎 𝟷)

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(𝖣𝖾́𝗆𝖺𝗋𝗋𝖾𝗓 𝗅𝖺 𝗏𝗂𝖽𝖾𝗈 𝗉𝗈𝗎𝗋 𝗏𝗈𝗎𝗌 𝗉𝗅𝗈𝗇𝗀𝖾𝗓 𝖽𝖺𝗇𝗌 𝗅'𝖺𝗆𝖻𝗂𝖺𝗇𝖼𝖾)







"Ne savez-vous pas qu'il vient une heure au milieu de la nuit où tout le monde doit faire tomber son masque ?" 
Søren Kierkegaard



𝙰𝙲𝚃 𝟹.

🌰 𝚗 𝚘 𝚟 𝚎 𝚖 𝚋 𝚛 𝚎.






𝟤𝟦. 𝖣𝗂𝗆𝖺𝗇𝖼𝗁𝖾 𝖾𝗇 𝗇𝗈𝗏𝖾𝗆𝖻𝗋𝖾. (𝗉𝖺𝗋𝗍𝗂𝖾 𝟣)









Cassie.








— Ce rêve bleu, je n'y crois pas, c'est-

Je sursaute en poussant un cri, en entendant la porte de ma chambre claquer violemment. 

Mon couteau tombe au sol, je cesse immédiatement de préparer ma tartine à l'avocat et pose mes paumes sur mon peignoir, dans lequel Sherlock est confortablement blotti à l'intérieur.

Je reste figée dans ma cuisine pendant de longues secondes je ne sais pas ce que je suis censée faire.

Il y a quelqu'un chez moi ?

Mon rythme cardiaque décuple en une fraction de seconde, je le sens cogner dans mon ventre.

Je suis en pyjama polaire, avec mes chaussettes épaisses. On est dimanche après-midi, je suis toute seule chez moi.

Il y a une pluie légère à l'extérieur. J'ai Hercule Poirot en fond sonore sur ma télévision et j'avais prévu de me détendre devant avec mes tartines à l'avocat et un lait chaud au miel, parce que je suis encore un peu malade.

Le choc du claquement de ma porte m'a paralysée.

Mais mon premier réflexe, c'est de me précipiter pour prendre mon téléphone ainsi qu'un grand couteau de cuisine.

Les doigts tremblants, je trouve rapidement le numéro de Callahan dans mes contacts et recule vers la porte arrière de ma cuisine.

J'appelle sans hésiter, impatiente qu'il réponde.

Et si ce stalker était venu chez moi en voyant qu'il ne peut plus m'envoyer de message ?

Je n'ai même pas le temps de me faire plus de scénarios, en à peine trois tonalités, Callahan répond :

— Allô. Qu'est-ce qu'il se passe ?

Le ton rocailleux de sa voix m'indique tout de suite que je viens probablement de le réveiller, en fond j'entends des bruits de mouvement, comme s'il se déplaçait rapidement.

— Euh... j-je suis désolée de te réveiller... mais tu peux venir chez moi, s'il-te-plaît, demandé-je hésitante et apeurée en pressant Sherlock contre moi.

— Detaille-moi qu'est-ce qu'il se passe ? demande-t-il précipitamment, toujours en mouvement, j'entends maintenant le son de clés en arrière-plan.

Rien qu'à l'intonation de sa voix, je sais qu'il a immédiatement compris l'urgence de l'appel.

— Je suis dans ma cuisine, mais la porte de la chambre a claqué et j'ai... peur... qu'il soit chez moi... ma voix est à peine un murmure.

— Sors de chez toi tout de suite, si ce n'est pas déjà fait, dépêche-toi ! dit-il fermement. J'entends la porte d'entrée de chez lui claquer.

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