Chapitre 2

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Je pris sa main et regardai une dernière fois mes amis. Les révérerai-je un jour ?

Je baisse ma tête et mords ma lèvre inférieur.

Je veux crier, hurler, exposer, cette colère qui me ronge de l'intérieur.

Je me trouve dans une situation où je ne maîtrise plus rien. Je déteste ce genre de moment où je ne contrôle plus rien.

Je suis cet inconnu en priant silencieusement pour mes amis.

Je le jure, sur la tête de tout ceux qui me sont cher, que je tuerai quiconque qui voudra les tuer.

Vampire ou pas, je les tuerai tous !

Ils représentent tout pour moi. Lorsque mes parents me rejetaient, ils étaient là pour moi. À chaque fois que j'avais eus besoin d'eux, ils étaient toujours là. Et maintenant que eux ont besoin de moi, je ne suis pas là.

" Incapable " me dirait mon père si il me voyait.

Je relève ma tête et constate que je suis encerclé par ces vampires.

Pensent-ils que je vais m'enfuir ?

Je rebaisse la tête et continue la marche quand soudain, je percute le dos de mon ravisseur.

Je m'éloigne de deux pas et constate qu'il ouvre la porte d'un carrosse blanc avec des motifs dorés.

Non mais oh ! On est pas à l'époque de Louis XIV hein.

Je ne dis rien et monte à l'intérieur puis, il me rejoint et nous partons.

Les sièges sont en cuir noir et remarque qu'il fait non seulement chaud ici, mais aussi que mon ravisseur a toujours les yeux rouge.

_ Tu sais que tu n'as pas besoin de garder tes yeux rouges.

_ Je le sais, mais je préfère les garder ainsi.

Je secoue la tête et regarde dehors. Je sais maintenant pourquoi, après le coucher du soleil, l'accès de cette forêt est interdit.

Les arbres sont très nombreux et n'ont pas une taille normal.

Ils sont dix fois plus grand que les arbres qu'on peut trouver un peu partout dans le monde et en plus, il fait tellement noir que je me demande comment les chevaux font-ils pour se déplacer tranquillement.

_ Pourquoi... Pourquoi ton visage m'est si familier ?

Il me regarde un long moment avant de me sourire et de me dire :

_ Peut-être parce que je fais parti de ton passé oublié.

_ Comment sais-tu que j'ai perdu la mémoire ?

_ Tout comme je sais que tu t'appelle Aaliyah, que tu as 17 ans, que tu es la fille d'Anne et d'Erwin Caster et que tu aimes tes amis beaucoup plus que tes parents. Ah ! J'ai oublier de te dire que je sais aussi que, il me regarde avec un air amusé, tu as un penchant pour le sang humain.

Sa dernière phrase me glaça. J'ai l'impression que tout mon sang a quitter mon corps et que, désormais, ce dernier pesait une tonne.

Je le regarde avec des grands yeux et essaye, péniblement, de parler.

De lui expliquer que moi même, je ne comprends pas pourquoi je veux boire du sang. Même si la réponse est évidente, je refuse d'y croire.

Malheureusement, des mots incompréhensible sortent de ma bouche.

A forgotten pastМесто, где живут истории. Откройте их для себя