Chapitre 11

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Je reviens au château avec le sourire aux lèvres. L'italie est vraiment un magnifique pays.

Certes, j'ai eus quelques flash de mon passé au cours de la visite mais ce n'est pas ce qu'il espérait. Ces flash ne le concernaient pas lui mais l'homme de mes rêves, celui qui possède un tourbillon noir à la place d'un visage.

C'étaient beaux. C'étaient purs. C'étaient uniques. Dans ces flash là, j'avais toujours le sourire aux lèvres. Je ne sais pas qui est cet homme mais une chose est sûr, j'étais bien avec lui.

J'ai fais croire à Lorenzo que je n'ai rien vus. Je ne veux pas qu'il me pose des questions.

Il est 18heures lorsque nous revenons au château.

_ J'y vais, j'ai des choses à régler.

Je le regarde partir et me réjouis intérieurement. Je dois aller voir le prisonnier, mon sois disant sauveur de mémoire et pour cela, je ne veux en aucun cas qu'il soit là. Je sais qu'il m'en empêchera.

D'ailleurs, je ne sais pas pourquoi ni d'où me vient cette envie de le retrouver. Peut-être qu'en le voyant, j'aurai quelques flash aussi. On ne sait jamais !

_ À plus tard. Dis-je

" Et ne revient jamais " ajouté-je intérieurement.

Dès qu'il ferme la porte, que les gardes se dispersent et que je me retrouve toute seule dans le hall du château, je me précipite vers le sous-sol en empruntant le chemin de la dernière fois.

Une fois devant la " prison ", les gardes m'ouvrent la porte métallique sans discutés. Je prends la lampe que m'a passé l'un des gardes et pénètre dans ce lieu sombre et malodorant. Je pousse de toute mes forces la seconde porte métallique. Je me poste devant la cellule et... il n'y a personne.

_ Majesté?

Un garde apparaît près de moi.

_ Où est le prisonnier?

_ Il est dans le bloc opératoire.

_ Et que fait-il dans le " bloc opératoire " ?

_ Même si l'envie y est, je ne peux vous le dire. Seul Monseigneur vous le dira au moment venus.

_ Pourquoi vous ne me le dites pas, vous?

_ Si je tiens à ma vie ainsi qu'à celle de ma famille, j'ai intérêt à tenir ma langue.

_ Nous sommes seuls. Personne ne le saura, je vous le promets.

_ Le problème n'est pas vous, Majesté. Méfiez-vous de l'obscurité. C'est en pensant qu'on est seul qu'on est réellement entouré.

C'est après avoir fini sa phrase lourde de sens que l'un des gardes rapprochés de Lorenzo apparaît avec sur son épaule, le corps fin et faible du prisonnier.

_ Mais qu'est-ce qui ce passe? Demandé-je perplexe.

Je le regarde se diriger près de la cellule et l'ouvrir.

Les deux vampires s' échangèrent des regards lourds de sens puis, après avoir hoché la tête, il jette le prisonnier dans sa cellule comme un vulgaire animal puis referme cette dernière.

Le prisonnier émet un grognement peu audible.

_ Qu'est-ce qui c'est passé? Redis-je. Que lui est-il arrivé?

Ils se regardent encore une fois avant de reposer leurs regards dans le mien.

_ Je vous ai posé une question! Hurlai-je.

A forgotten pastWhere stories live. Discover now