BLACK CHERRY

06. étrange note

é t r a n g e  n o t e
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24 septembre 2008,
Edimbourg.

ADAM NIKOLSKI

Depuis qu'Hope est monté, je n'entend plus un bruit, il n'est que quinze heure alors je ne pense pas qu'elle dorme. Elle est partie un peu en rogne tout à l'heure.

Je n'avais pas le choix de l'avertir car à partir de maintenant, des courses poursuites il y en aura. Les rivals de ses parents y vont fort et je sais que ce n'est que le début.

Je n'ai pas le choix de jouer mon rôle.

Je monte alors les escaliers pour regarder ce qu'elle fait, mais lorsque j'arrive au début du couloir sa porte est entrouverte. Et je peux la voir recroquevillée sur elle même, mais je n'entend pas de sanglots.

Comme ma curiosité es un villain défaut, je me dirige pour y frapper trois coup, même si elle m'a sentie arriver.

Elle relève sa tête et je remarque qu'elle est contrariée. Je rentre sans en avoir sa permission complète et mon regard se dirige sur une feuille de papier écrasé dans sa main.

— Sors ! Pourquoi tu entre dans ma chambre d'abord ? Cris t-elle.

— Calme toi, je voulais seulement savoir si tu dormais déjà puisque je n'entendais plus aucun bruit. Rétorquais-je.

Je repose mon regard sur l'étrange feuille de papier.

— Qu'est-ce que c'est ? Dis-je en fronçant mes sourcils.

Hope se met à mordre nerveusement sa lèvre du haut et ses mains se tortillent entre elle. Bien que ça ne fait que quelques temps que je la côtoie, je ne l'avais jamais vu être si nerveuse.

Elle ne me répond toujours pas et mon ton se fait plus oppressant.

— Je ne vais pas me répéter mille fois, Hope. Qu'est-ce que c'est que ce papier que tu écrase dans ta main ?

Une ombre furieuse passe dans ses yeux mais je peux y déceler une trace de regret, ou de nervosité.

— C'- C'est rien d'accord ! Maintenant sors de ma chambre ! Bafouille t'elle.

Mais qu'est-ce que tu cache ?

Je sors finalement de sa chambre pour me précipiter vers le salon. Je ne sais pas de qui a pu faire changer son humeur en moins de deux, mais je vais finir par trouver ce qu'il y avait dans ce papier.

Coûte que coûte.

Parce que sérieusement, elle n'avais pas l'air comme d'habitude, elle avait l'air perturbé et ça me perturbe.

Pas que je tiens à elle, loin de là. Sauf que je joue mon rôle alors la protéger est la première chose que j'ai à faire.

La sonnerie de la maison retentit et je me dirige vers la porte pour savoir qui c'est.

Je tombe sur une chevelure noire et je reconnais tout de suite le regard de ma cousine me jauger du regard.