Chapitre 27 : Souvenirs

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                                     *******                                    POV Y/n

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POV Y/n

J'étais complètement dévastée, choquée par la révélation que je venais de lire. Isidora avait donc une descendance, et c'était moi. La nouvelle me heurtait de plein fouet. Ma mère nous avait jamais abandonné ; elle était simplement partie pour obtenir des réponses à propos de moi. La douloureuse réalité m'apparut alors : sa disparition était liée à moi. Mon père était également au courant de cette vérité poignante. Un mélange d'émotions m'envahit, allant de la tristesse à la culpabilité. Je venais de découvrir une partie de moi dont j'ignorais totalement, mais maintenant savait d'où me venait cette capacité. L'idée que ma mère était peut-être toujours en vie me parcourra soudainement l'esprit. Je ne voulais pas m'enthousiasmer sur quelque chose que je sais est peu probable mais en ayant lu cela, un petit espoir est né est moi.

Je cherchais d'autres d'indices que ma mère aurait peut-être laisser. Je monte à l'étage et tombe sur une pièce, qui était ma chambre étant bébé. J'entre doucement, encore sous le choc de toute cette découverte. Je découvre mon berceau, et des flashes de souvenirs me reviennent en mémoire. Je n'avais que 2 ans le soir où j'ai perdu mon père, et c'était ici même. Un incendie avait éclaté, et mon père m'avait sauvée au prix de sa propre vie. Après cette tragédie, j'ai grandi chez ma marraine, oubliant tout de cet épisode douloureux.

Voir comment tout est tombé en ruine me fait horriblement mal au cœur. J'ai le sentiment que toutes les personnes qui m'ont été chères sont décédées à cause de moi... C'est pourquoi l'espoir de retrouver ma mère en vie serait un renouveau. Il faut que je fasse des recherches sur elle qui me permettront de me dire si elle est en vie ou décédée.

Je remarque qu'il fait presque nuit dehors, alors je fais demi-tour pour retrouver Angus, mon cheval. Avant de m'enfoncer à nouveau dans la forêt, je me retourne pour contempler une dernière fois cette maison, ma maison. Un léger sourire se dessine sur mes lèvres, puis je me dirige vers mon cheval pour rentrer chez Sirona. Elle risque probablement de me gronder, car je dois rentrer avant la tombée de la nuit. Je lui dirai que je me suis égarée en chemin, préférant qu'elle n'apprenne rien de la découverte que je viens de faire, ni quiconque d'autre.

Tant de questions que j'avais étaient résolues ; d'où provenait ma magie ancienne, pourquoi ma mère était partie, ou j'étais née et comment mon père était mort. Une sensation de liberté m'envahissait.

Ce jour-là, une version renouvelée de moi-même a pris forme.

DESTIN DANS LEURS OMBRES Où les histoires vivent. Découvrez maintenant