Salut !
Moi, c'est Elley ! J'ai 19 ans et j'ai couché avec mon meilleur ami, mon ami d'enfance, Sasha ! Pas une, ni deux, mais trois fois !
C'est la catastrophe ! Comment ai-je pu accepter qu'il pose ses mains sur mes seins ? Mais quelle idée débil...
Oops! This image does not follow our content guidelines. To continue publishing, please remove it or upload a different image.
⌈Côme⌋
Jade boude ! Elle a cette petite fossette qui apparaît sur sa joue quand elle est grognon.
— Tu comptes bouder encore longtemps ?
— Désolée, mais j'ai une épée de Damoclès au-dessus de la tête. On ne peut pas dire que cela me fasse plaisir !
— Cela ne t'a pourtant pas déplu les deux premières fois.
— J'étais ivre ! proteste-t-elle vivement.
— Cela ne t'a pas déplu lors du troisième non plus !
Mon sourire entendu la met mal à l'aise. Elle ne m'a pas repoussé vivement. Elle a juste fait comme si de rien n'était et elle est partie, tel un robot. J'en rigole encore en me rappelant son attitude d'automate dénué de toute émotion au moment où nos lèvres se sont décollées. C'est comme si elle avait perdu sa conscience durant les minutes qui ont suivi. Même la pluie n'existait plus ! Je lui ai kidnappé son âme, le temps de quelques minutes. C'était magique !
Jade se lève. Visiblement, je l'agace.
— Assieds-toi ! je lui ordonne tout en aspirant sur la paille.
— Tu as eu ton milk-shake, je m'en vais.
— Tu sais très bien que ce n'est pas fini ! D'abord, ce milk-shake n'est pas fini et tu me dois encore un baiser.
— Tu n'auras rien de moi ! me répond-elle, résolue.
— Bois ce milk-shake avec moi !
— Je t'ai dit que je n'ai pas faim !
— Assieds-toi et bois avec moi ! j'insiste.
— Bonne journée, Côme !
Elle m'abandonne au milieu du café et je souffle. Qu'est-ce qu'elle peut être têtue ! Je pars à sa suite et la rattrape devant la porte du café.
— C'est un milk-shake double. Je n'aime pas gaspiller.
Je la tire vers notre table et la force à s'asseoir malgré ses protestations.
— Tu n'obtiendras rien de moi en me forçant à faire ce que je ne veux pas, Côme.
Ça y est ! Elle m'énerve ! Je voudrais garder mon sang-froid, mais son obstination m'agace.
— Mais tu vas cesser ton cinéma ! je hurle presque, de colère. Tu ne vois pas que j'essaie juste de passer un moment agréable avec toi en trouvant toutes les excuses possibles pour que tu restes !
Mes paumes tapent la table. Mon regard dur la fige contre le dossier de la chaise.
— Dépêche-toi de prendre cette foutue paille et de boire ce milk-shake avec moi !
Elle me fixe tout en réfléchissant. J'ai perdu toute envie de l'embrasser en constatant ses réticences. Toutefois, elle finit par prendre sa paille et aspire à son tour le milk-shake. Cela me calme un peu.
