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Stanley 

Quand je me réveille, la vue qui s'offre à moi me fait refermer les yeux. Alayna part vers la salle de bain, toujours en sous-vêtements. Son cul rebondissant pendant qu'elle marche jusqu'à la porte suffit à me faire perdre la tête. 

Je me redresse légèrement pour la regarder fermer la porte derrière elle mais me laisse de suite retomber dans le lit.

C'est le meilleur réveil possible. J'aimerais avoir ce réveil pour le reste de ma vie. En sachant que son père veut nous marier, ça pourrait être possible. Même si je pense qu'elle fuira quand son père lui apprendra, j'aimerais pouvoir me réveiller avec cette vue-là chaque matin de ma foutue vie. Je me répète, ce que je déteste, mais je n'arrive même plus à réfléchir. 

En y repensant, je ne comprends pas pourquoi il ne veut pas que je l'approche alors qu'on va finir par se marier. Je finirais forcément par la toucher, par dormir avec elle et par l'embrasser. Même pendant la cérémonie. Et, putain, c'est impossible pour moi d'attendre aussi longtemps.

Je me lève après elle pour choisir les vêtements que je vais porter. C'est la première fois de l'année que je vais les voir, la dernière fois remonte à décembre dernier je crois. Et j'avoue que Léo et Elina m'avaient manqué. Léo est un ami très proche, je l'adore et j'ai absolument confiance en  lui. 

J'attrape une chemise noire avec pantalon habillé large de la même couleur. Cela fera l'affaire.

Dès qu'elle sort de la douche, j'y entre à mon tour. Comme à son habitude, elle a mit la dose de parfum. La salle de bain sent énormément la cerise mais ce n'est pas pour me déplaire. L'odeur envahit mes narines pour s'incruster dans mon cœur. 

Je reste longuement sous l'eau, froide, avant de sortir pour m'habiller. Je laisse les deux premiers boutons ouverts et remonte les manches jusqu'à mes coudes.

Je sors enfin pour apercevoir Alayna dans son accoutrement absolument magnifique.

Elle porte un pantalon noir habillé, comme moi, avec un corset en dentelle également noir. J'ai remarqué qu'elle aime beaucoup la dentelle. Au tout, elle a ajouté un blazer et des talons Yves Saint Laurent. La seule chose que je retiens c'est que nos vêtements sont accordés.

Ses cheveux sont lâchés, ce qui change un peu de d'habitude, et ses boucles d'oreilles sont en cercles. Elle s'est légèrement maquillée. Son rouge à lèvre rouge coupe la couleur noire de ses vêtements mais ça rend le tout encore plus beau.

Elle est sublime. Comme toujours. 

- Je préfère quand tu lâches tes cheveux, amor.

Elle hausse un sourcil en ancrant ses yeux dans les miens avant de les descendre sur mon corps, me reluquant sans scrupule. Mon corps se tend alors que les battements de mon cœur s'accélèrent. 

Je n'aurais jamais pensé qu'une femme puisse me faire sentir comme ça. Que je pouvais être autant à sa merci.

Dès que je l'ai vu la première fois, sur la photo, j'ai su qu'elle était spéciale. Qu'elle n'allait pas simplement être une fille parmi d'autre. Et j'avais raison. Ce qu'elle me fait ressentir je sais que personne d'autre ne pourra me le faire ressentir. 

- Le noir met tes yeux en valeur, tu es charmant.

Je ne peux m'empêcher d'afficher un grand sourire. Si elle trouve que je suis beau avec du noir, alors j'en porterais tous les jours. Juste pour qu'elle me trouve beau, qu'elle me regarde, parce que je me sens toujours mieux quand je sais que j'ai son attention. 

Je prends les clés sur le meuble en lui faisant signe de me suivre. En sortant de la maison, elle écarquille les yeux devant la Lamborghini qui s'offre à nous. 

Passion mortelleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant