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Alayna 

Je ne peux m'empêcher de penser à notre câlin tout le long de ma douche. Sa peau contre la mienne est si agréable. Entendre les battements de son cœur sous mes oreilles était le meilleur moment. Je sais qu'il ne pense pas forcément à ça mais je sais que nos étreintes ne sont pas innocentes. Elles ne le seront jamais avec Stanley. 

Aujourd'hui, nous nous sommes beaucoup confiés l'un à l'autre. Même si ça me fait mal, j'aime me confier à lui. Quand il m'a dit que Jovan l'avait prévenu, je n'ai pu m'empêcher de me demander si c'était pour ça qu'il m'a évité pendant les dernières semaines au lycée. 

Je savais que Jovan allait me balancer. J'avais totalement confiance en lui et je le regrette énormément. Asher avait raison, j'ai tellement honte d'être sortie avec lui. Si j'avais su, j'aurais évité. J'aurais fais plus attention et je ne lui aurais pas foncé dedans le jour de ma première rentrée au collège. 

J'ai été conne de croire qu'un mec comme lui pouvait vraiment m'aimer. Il a voulu se venger en parler de ma prostitution à Stanley. Pourtant, il ne m'a pas repoussé. Il m'a quand même câliné et ça ne l'empêche pas de me regarder comme il sait si bien le faire. 

Il n'a pas essayé de me contacter depuis que Stan lui a défoncé la gueule, ce n'est pas plus mal et il ne me manque même plus. Tous les sentiments que j'avais pour lui sont partis pour en laisser qu'un vivre : le dégoût.

Je reçois un message d'April. Elle avait un grand sourire quand je lui ai raconté notre petite sieste avec Stanley. Elle dit que ce n'est pas trop ce genre et que ça veut dire quelque chose. Elle pense qu'il a des sentiments pour moi. Je doute que ce soit aussi fort mais je sais quelque chose : je l'attire comme il m'attire. 

Je ne le laisse pas indifférent. J'ai bien senti son érection contre moi, la dernière fois. Et je suis sûre que ce n'était pas la première fois. Et putain, elle est immense. Mon bas-ventre se contracte rien qu'en pensant à ce seul moment de dérive, ce seul moment où il n'a pas réussit à m'éloigner de lui. 

J'enfile la robe avec un petit sourire. Je ne sais pas comment il a eu mes parfaites mesures mais cette robe me va à ravir. Elle moule mon corps comme si je ne portais rien. Elle s'évase quand même en dessous de mon ventre, assez pour que je puisse lever une jambe sans qu'elle ne se déchire.

Sa couleur doré rappelle les talons de la paire d'escarpins Yves Saint Laurent. Le décolleté en V ne cache pas grand chose mais juste assez pour que ce ne soit pas provocant. Les fines bretelles se croisent dans le dos pour laisser un dos nu magnifique jusqu'à mes fesses, laissant apercevoir les deux fossettes dans le bas de mon dos. Je ne fais pas ce qu'il a avec les dos nus mais les deux robes que j'ai eues avaient des dos nus. 

Pour ma coiffure, j'ai laissé mes cheveux détachés juste pour lui. Je juste défini mes ondulations après les avoir séchés. J'ajoute mes bijoux en regardant mon maquillage. J'ai juste fais un trait d'eye-liner symétrique de chaque côté, du mascara règne sur mes longs cils et du gloss fait briller mes lèvres pulpeuses. J'aime beaucoup le résultat, ça permet de ne pas cacher mes toutes petites tâches de rousseur en dessous de mes yeux. Elles sont tellement petites que, même en me regardant dans le miroir, j'ai du mal à les voir.

Stan toque à la porte alors j'ouvre directement pour ne pas le faire attendre. Il s'est déjà douché et même habillé mais il doit surement se coiffer. Il s'arrête quand ses yeux se posent sur moi avant de faire une grimace. Mon ventre se retourne alors je m'empresse de demander :

- Tu n'aimes pas ? C'est moche ? 

Il secoue la tête en passant lentement son regard le long de mon corps, me détaillant sans vergogne. Mon être tout entier s'embrase sous son regard. J'aime sentir son regard sur moi. 

Passion mortelleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant