Chapitre 8 : Le Code d'Honneur

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Me voici à l'intérieur de Central Park, le calme règne, l'obscurité aussi, mais je sais que cette sérénité est de courte durée. Je fais quelques pas avant de me trouver face à deux allées et un lampadaire éteint, me demandant comment retrouver ce Sergei dans un espace aussi grand que Central Park, autant chercher une aiguille dans une botte de foin. Un homme me fait face, j'imagine que c'est lui l'individu qui veut me faire face, el famoso Sergei. Comme quoi, c'était facile de me trouver ...
Je peux enfin le voir de plus près, et ce n'est clairement pas pour me rassurer. Il est grand, me dépassant d'au moins une demi-tête, tout en étant large et musclé, de longs cheveux noirs muni d'une barbe et d'une moustache et un regard profond et perçant qui me fait face comme un prédateur devant sa proie. Il porte une simple veste en peau de lion avec une épaisse fourrure pour imiter son imposante crinière, un collier fait d'os de bêtes sauvages qu'il semble porter comme un trophée de ces chasses, un pantalon serré avec genouillères et poches aménagés pour garder ces armes, des mitaines sur ces doigts et, au niveau de ses épaules, un crâne animal.


" Bonjour ... Spider-Man, Salua Kraven, je te dois quelques explications

- Tu travailles pour Fisk, Coupais-je

- Il m'a grassement payé pour ta tête et je respecte ma parole

- La dernière fois, tu aurais pu déjà me tuer

- Ce n'était qu'une simple mise en garde. Tu sais, quand tu fais face à un prédateur, montrer l'ampleur de ta force peut servir à l'asservir

- Un prédateur, direct ! Plaisantais-je

- Offrons-nous une grande bataille, laisse-moi éprouver une grande satisfaction à te chasser"


J'allais me défendre et m'opposer à cette perspective mais il a été plus rapide que moi et lança une dague en ma direction, il ne m'a pas fallu longtemps pour l'esquiver. Je tisse ma toile d'arbres en arbres et, bien entendu, j'ai eu la bonne idée de me rendre à un endroit où les lieux pour tisser ma toile ne sont pas nombreux, quelle idée de génie !

Je suis donc obligée de tisser ma toile sur son visage, ou ses jambes, pour l'immobiliser un temps et gagner quelques secondes d'avance. Je me déplace d'arbres en arbres, je me pose sur des lampadaires pour faire du repérage sur ma trajectoire sur les prochains mètres et pour ralentir mon ravisseur.

J'ai pour stratégie de me rendre à un endroit clairement plus boisé pour gagner l'avantage. Je connais un endroit de ce genre pas trop loin. Je fais ma route avant d'arriver sous un chemin qui me fait longer The Loch. Je m'arrête finalement quelques mètres plus loin, au milieu des bois, je me retrouve devant une petite cascade, sur un sol faites de roche et de sable. Rapidement, Sergei me retrouve et nous nous refaisons face.


" Tu peux courir et tisser autant que tu voudras, tu ne fais que retarder l'inévitable"


Je ne lui réponds pas, je dois admettre que je n'ai trouvé de superbes réparties, submergé par la peur de cette course-poursuite, et obsédé par une idée. Je lui lance une toile sur le visage et profite de son aveuglement pour tisser des toiles sur de nombreux troncs pour les lier entre eux comme leurre. En vérité, je me faufile sous un rocher, près de la petite cascade, m'accrochant du peu que je peux sur cette roche glissante. Le Chasseur venait de retirer sa toile et venait observer les toiles autour de lui, comme un piège menaçant qui assombrissait le ciel étoilé.


" Je vois ... Tu espères ressentir mes mouvements par les vibrations de ta toile, c'est une approche typique d'araignée, mais je suis bien plus rapide que ça !"

Spider-Man : New-York's SaviorOù les histoires vivent. Découvrez maintenant