Chapitre 9 : Le Compte à Rebours

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J'étais persuadé que je pourrais me réveiller assez tôt pour réviser en catastrophe avant l'examen. Le réveil a retentit, j'ai ouvert les yeux, j'ai éteint mon portable, mais la fatigue m'a emporté et je me suis rendormi aussitôt. Quand je me suis finalement réveillé, il était trop tard pour faire cet examen. La soirée de Spider-Man a été trop longue et éprouvante mais je m'en veux terriblement.
L'examen était décisif pour obtenir mon année et mon aide. En étant absent, je n'aurais ni l'un, ni l'autre. Et je sais que plaider ma cause ne servira à rien. L'examen était à propos de cette matière précise, avec exactement ce professeur qui m'avait mis en garde, et il sera compliqué de leur faire comprendre que je suis Spider-Man sans leur dire ...

Comme pour me changer les idées, je reçois un message de MJ, qui m'invite à une soirée pour fêter la fin d'année. Je n'ai pas envie de fêter ma fin d'étude mais ça me changerait les idées, c'est ce que je me dis en tout cas. Je ne réponds pas encore, je n'ai pas les idées claires, et je ne suis pas certain de vouloir faire la fête, je ne suis tellement pas dans mon élément dans ces moments-là.

Je me dirige vers la maison de ma tante, je dois la prévenir de la mauvaise nouvelle, mais surtout lui dire que je lui épargne le paiement de mes études. Tante May est tellement en difficulté ces derniers temps, il m'est impossible de lui demander de payer pour une année supplémentaire à ce qu'elle devait faire. C'est mon problème, je n'ai pas à condamner la vie bien difficile de ma tante. Je trouverais le temps de faire des petits boulots, à droite et à gauche, pour payer ce loyer et aider un peu ma tante, avec les moyens que j'ai.

Sa maison se trouve en périphérie de la grande ville, plus calme et agréable à vivre pour eux, où toutes les maisons partagent la même apparence charmante, comme coupée du monde extérieur. Sa maison n'est pas en reste, avec sa façade de bois peint et sa toiture, ces fenêtres qui laissent les rayons de soleil éclairer la pièce et cette petite place qui devait servir à la voiture.

Mais depuis la mort d'Oncle Ben, et la perte lente mais certaine de vue de ma tante, il était bien inutile, et dangereux pour elle, de garder cette voiture. Combien même elle me suppliait de la prendre, la ville et mes pouvoirs rendent ce véhicule superflu, nous l'avons donc vendu, et May a pu profiter de l'argent de cette vente. Depuis, cet espace semble si vide, rompant le mimétisme de toutes les autres maisons.

Le silence règne dans la rue, comme à son habitude. Je ne l'entend pas cuisiner, je me dis qu'elle doit étendre le linge dans le jardin, même si je me dis qu'il est bien particulier de ne pas l'entendre fredonner un petit air, ni même d'entendre sa radio. Quand j'y pense, c'est finalement beaucoup trop d'indices qui me font dire que quelque chose va mal. Je m'empresse donc vers la porte pour toquer. Pas de réponse, la panique me prend aussi vite que mes coups sur la porte deviennent frénétiques.


"May, est-ce que ça va ? Interpellais-je à travers la porte"


Mais elle ne me répond pas, et le timbre apeuré que je porte en ce moment l'aurait certainement inquiété. Plus de doutes ne m'est permis, il lui est arrivé quelque chose ! Je me rends vers le jardin pour passer par la seconde porte qui, par chance, n'avait pas été fermée à clef.

Je suis de suite rendu à la cuisine et ce que je vois me glace le sang. Tante May est assise sur l'une des chaises de la cuisine, les yeux clots, semblant morte. En face, assis de façon nonchalente, Machiavel Gargan boit un thé, semblant m'attendre avec un vil sourire aux lèvres. Gargan me regarde, tout en versant du thé dans une autre tasse, et me la tend, avec un regard emplis d'une insolence qui pourrait me faire perdre les moyens. Mais je ne dois pas, pour ne pas trahir mon identité secrète et parce qu'il a la vie de May entre ces mains vicieuses :

Spider-Man : New-York's SaviorOù les histoires vivent. Découvrez maintenant