Chapitre 11 : Lendemain Difficile

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J'arrive à l'hôpital le plus vite possible, mon sac à dos sur le dos pour me changer après ma petite visite. Je me rends auprès de la même employée qu'hier, s'éloignant de son bureau de quelques centimètres, à ma vue. Je commença par m'excuser de ma panique la journée entière avant de lui demander de l'état de ma tante, la jeune femme accepta humblement mes excuses et me donna la bonne nouvelle : Tante May allait mieux et sortirait en fin de semaine, le temps de grandement se reposer.

Je lui demande si je peux la rejoindre pour lui parler un instant, elle m'y autorise mais me rappelle que cette entrevue doit rester brève pour laisser du repos à ma tante. Je hoche la tête en guise d'acquiescement et suit ses instructions pour me rendre dans la chambre où réside May. Allongée sur son lit d'hôpital, Tante May respirait paisiblement et émit un sourire en m'apercevant m'installer sur la chaise tout près d'elle :


"May, ça me fait tellement de te voir !

- Que s'est-il passé ? Demanda-t-elle


J'ai compris alors qu'elle n'avait pas le moindre souvenir de la tentative d'assassinat orchestré par Machiavel Gargan. En un sens, ça m'arrange car c'est un indice en moins concernant mon identité secrète, et ça m'évitait surtout qu'elle ne s'inquiète sur mon métier de photographe qui doit s'approcher de criminels comme lui.


- Tu t'est évanoui, Répondis-je évasivement

- Mais ... qui va s'occuper de payer mon hospitalisation ? Pensa de suite Tante May

- Ne t'en fais pas, je vais m'en occuper


Elle voulait me demander comment j'en aurais la capacité en étant toujours un étudiant, ce qui me fit penser que j'allais devoir lui avouer la vérité sur mes études. Cette simple pensée obscurcit mon visage, ce que ma tante remarque aussitôt :


- Quelque chose ne va pas, mon garçon ?

- Ce n'est rien, j'ai eu tellement peur de te perdre, Répondis-je


Je lui dirais à propos de mes études, mais pas aujourd'hui, je préfère attendre de lui en parler quand elle sera de retour chez elle, en meilleure santé. Tante May semble toutefois pas pleinement satisfaite de ma réponse mais n'en ajoute pas davantage, du moins, pas à ce sujet :


- Dis-moi Peter, comment ça se passe avec le Daily Bugle ?

- Bien bien, le patron est toujours fidèle à lui-même, c'est donc signe que la Terre tourne toujours dans le bon sens, Plaisantais-je

- Et ... la voisine ... Mary Jane ... comment elle va ?


C'est sur cette question que me revient en souvenir la soirée précédente et mon visage devient livide, me rappelant de notre dispute et de tout ce que j'ai pu dire. Je ne mentirais pas et j'avouerais que j'ai eu ces ressentiments, parfois, quand j'étais plus jeune, mais qu'ils s'étaient dissipés avec le temps et l'amas de responsabilités qu'impliquent la vie d'étudiant et de super-héros ...


- Pour être honnête, ça ne va pas fort

- C'est comme ça quand on est en couple

- Tante May, on n'est pas ensemble

- Et pourtant, on y croirait, Ajouta-t-elle avec un sourire amusé"

Spider-Man : New-York's SaviorWhere stories live. Discover now