Mafia academy

Chapitre 7

Je vis son visage se décomposer face à la phrase que je venais de sortir.

- Prononce encore une fois le prénom de cette pute ou parle de mon frère, je te promets que tu le regretteras Spencer. Cracha-t-il en prenant mon visage en coupe.

Ma lèvre inférieure tremblait, son touché m'effrayait.

Ses menaces également.

- Lâche-moi. Peinais-je à articuler alors que mon élan de courage venait littéralement de s'envoler.

Ses yeux verts étaient habités d'une haine si profonde qu'elle pouvait se sentir sans même qu'il ne prononce un seul mot.

Je me répétais qu'il ne me ferait rien.

Qu'il me menaçait seulement, jamais il oserait lever la main sur moi.

Seulement mon esprit rejouait sans cesse ces scènes où mon père me touchait de la même manière, élevant sa voix sur moi.

Sa main par la même occasion...

- Tu m'as compris? Hurla-t-il.

Mes mains tremblaient tellement, que je ne pouvais même pas m'en servir pour me défaire de lui, tant ma peur envahissait l'intégralité de mon corps.

Comme si mon cerveau voulait m'envoyer un message d'alerte.

Mes yeux commencèrent à me piquer, je ne pouvais plus parler, la terreur m'anesthésiait.

- Réponds.

Je hochais la tête, ne souhaitant qu'une chose : me défaire de son emprise.

Je ne veux plus.

Plus qu'on m'abaisse à une vulgaire bête qui se fait battre pour ce qu'elle fait ou simplement pour ce qu'elle est.

Mes prières furent exaucées lorsque ses mains s'éloignèrent de mon visage.

Je fis volte-face, marchant le plus rapidement possible afin de m'éloigner de lui.

Sur le moment, je ne savais pas si je voulais m'éloigner d'Alex ou des souvenirs glaçants que mon esprit abritait.

Je rentrai à l'intérieur sans savoir où j'allais, mes émotions prenaient encore une fois le contrôle de mon corps.

- Fais attention quand tu marches, ma jolie. S'exclamait un homme que je voyais à peine tant ma vision était trouble à cause de la quantité de larmes qui s'en déversait.

- Laissez-moi passer. Suppliais-je.

- Tu ne veux pas danser ? Tu as l'air triste, une partie de jambes en l'air te remontera le moral. Allez, viens, ma jolie. Me dit-il en me prenant par le poignet.

Mon angoisse venait d'atteindre son pic.

Laissant une traînée de frissons de dégoût m'envahir.

- Laisse-la. Hurla une voix familière en séparant cet homme insistant de moi.

Taylor.

Il enlaça ma main avant de m'aider à sortir de la foule.

Je ne faisais que suivre ses pas.

Parce que c'était comme si je n'étais plus là.

J'étouffais.

Mes pensées m'étouffaient.

- Ça va ? Chuchota-t-il alors qu'on était sortis dehors.

Je secouai négativement de la tête, n'arrivant même plus à articuler un seul mot.