Chapitre 9 : la vérité

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~Sandrine, quelques mois plus tôt~

Maman : tu vas enlever ? Après avoir cherché l'enfant pendant des années ?

Moi en larmes : je vais faire comment alors avec un enfant sous les bras sans père ? Qui va encore me regarder ?

Tante Nelvia : arrête-moi ça Sandrine ! Arrête ça ! Qu'est-ce que tu appelles un enfant ? Moi-même j'en avais combien quand ton oncle m'a connue ? Quatre bambins. Ça l'a empêché de m'épouser treize ans plus tôt et me faire neuf autres gosses ?

Moi en reniflant : ...

Tante Nelvia : j'ai rencontré ton oncle j'étais enceinte de Judith. Il est parti en province il est revenu, Judith avait sept mois. Jusqu'à ce jour nous sommes toujours ensemble. Il a accepté tous mes enfants sans jamais faire de différence. Le père de Judith n'avait pas payé l'hôpital, j'ai dû fuir la nuit la nuit. Conclusion jusqu'à ses six ans elle n'avait pas d'acte de naissance. Ton oncle n'a pas hésité à mettre son nom sur les papiers de Judith. Si on m'a accepté avec trois enfants et demi, avec du lait dans les seins, pourquoi pas toi ? Tu es jeune, tu travailles, tu es belle et intelligente. Moi je n'avais même pas une tirelire à l'époque, j'étais amochée par la grossesse mais dans cet état l'homme de ma vie m'a trouvée. Qu'est-ce que tu appelles un enfant ?

Moi : ...

Maman : Nelvia tu parles pour rien. Tout ce que tu dis la c'est le vent. Sandrine ne veut rien ni personne que son rigolo de Côme. Tu peux prendre tous les exemples du monde, elle ne veut que son Côme. Dans cette famille il y a combien de famille recomposée ? Qu'est-ce qui fait trop peur à Sandrine ? Rien ! Toutes les conneries qu'elle raconte c'est uniquement pour nous faire dire qu'elle n'a qu'à retourner avec Côme. C'est vous qui vous fatiguez à parler de cette histoire encore. Moi j'en ai fini. Si elle veut avorter c'est son problème. Elle veut reprendre son gars c'est aussi son problème. Mon mari doit manger, excuse-moi.

Elle est allée dans sa cuisine.

Tante Nelvia : on dit que les filles recherchent leur père en leur compagnon. Côme n'a rien à voir avec ton père. Je n'ai jamais vu quelqu'un d'aussi responsable que ton père. Un homme bon et généreux. Aussi bien pour sa famille que sa belle-famille.

Moi : elle dit tout ça parce qu'elle ne l'apprécie pas. C'est elle qui nous a éduquées à être ce genre de femme.

Tante Nelvia : c'est parce que ta mère a eu un bon mari. Elle ne pouvait pas penser que vous pouviez tomber sur de mauvaises personnes. Où est la différence entre être avec Côme et être célibataire ? Le pipi ? Le goût de dire "mon homme" ?

Moi en larmes : vous ne pouvez pas comprendre.

Non elles ne peuvent pas comprendre. J'ai déjà eu trois ex, je ne vais pas accumuler les hommes. Je n'ai plus l'âge, le corps pour me mettre nue devant un autre homme. Je ne peux pas passer mon temps à recommencer, accumuler les relations. Côme ne me frappe pas, ne fait pas le désordre des femmes (en tout cas pas devant moi), il ne fait pas les enfants partout partout. Que demander de plus ?

Avec ou son Côme je dois payer un loyer, me nourrir, payer mes factures d'eau et d'électricité, acheter des affaires des toilettes, tenir ma maison propre, etc. Pourquoi c'est si mal que je le fasse en étant avec lui ? Je répète que Côme est un bon mari, il me respecte. Combien de femmes peuvent en dire autant ? Combien ?

Je regarde mes copines, si le mari ne découche pas toutes les semaines c'est qu'il remmène un enfant chaque trimestre. Si le mari ne la frappe pas, ne l'opprime pas, c'est qu'il investit pour une maîtresse dehors. Côme n'est pas comme ça. Il a ses défauts mais de tous les maris de mes copines c'est le meilleur. Alors oui je vais me battre pour garder mon couple.

Female 1 (merci de ne pas spoil svp)Where stories live. Discover now