Chaotic - Tome 2 - Fr

Chapitre 5

Chapitre 5 traduis par harrypxrfect

Pour la seconde fois en moins de 24 heures, mon corps se fit tellement nerveux que mon coeur se souleva. Mes nerfs donnaient l'impression qu'ils étaient littéralement en train de me bouffer vivante de l'intérieur, me retournant l'estomac et rendant ma respiration entrecoupée. Nous avions fait avec ça deux fois, en allant en ville, mais j'avais peur maintenant plus que jamais auparavant. Peut-être était-ce car je savais que plus nous traînerions, davantage la nouvelle se serait rependue. Peut-être était-ce le fait que je savais que nous ne pourrions pas être chanceux une nouvelle fois, cette seule fois est possiblement notre dernière.

Ou peut-être, que je réagissais excessivement. Respire, dis-je à moi-même. J'étais bien avec l'idée d'il y a quelques heures. Et dès nous marchions réellement sur les rues, je serais bien. C'était juste ce premier pas, ces premières personnes que tu rencontres qui pourraient être des piétons ou des agents de la FBI. Une fois que je dépassai les premiers en attente derrière les arbres, seulement pour réaliser qu'ils ne m'avaient pas vraiment dévisagée mais continuaient leur travail et leurs vies, je pouvais être calme. Mais ce n'était pas encore le cas, et nous sommes ici, alertes et tremblants derrière les derniers quelques arbres qui séparaient leur monde du notre.

J'attrapai instinctivement la main d'Harry pour m'encourager, montrant ma peur et mes inquiétudes dans ce seul geste. Il doit l'avoir ressenti, le tremblement, parce qu'il serra ma main dans la sienne, frottant lentement de dos de celle-ci avec son pouce. Comme la nuit dernière, son geste me réconforta, ralentissant mon coeur battant dangereusement.

Je le regardai debout là, immobile. Il ne tremblait pas et ne montrait aucun signe de peur sur son visage. Pas un trait de sa contenance ne montrait autre chose que son calme. Et je me laissais me demander comment fait-il ça.

"Prête?" Questionna t-il, sans me regarder mais les espaces au-dessus des pics de pins devant lui.

"Oui" Dis-je. Je ne l'étais pas.

Il prit une respiration profonde et serra la mâchoire avant de dire les mots. J'espérais qu'ils ne sortiraient pas aussi vite, qu'il y pense avant ou se demande ce qu'il allait vraiment faire. Mais ils arrivèrent trop rapidement, nos actions suivirent alors trop rapidement. "Allons-y."

Et je pris un pas. Hors des arbres qui nous cachaient. Nous étions maintenant vulnérablement à découvert, et chaque visage devenu celui d'un policier ou quelqu'un ici pour nous attraper. Si quelqu'un nous reconnaissait, c'était ça. Bien sûr, j'avais coupé mes cheveux et Harry portait sa casquette de baseball, et nous avions même décidé d'utiliser de faux noms populaires à portée de gens susceptibles de nous entendre alors au moins, ces noms seront encore cachés. Je l'appellerai William et il m'appellerait Mary lorsque nous serions en public. Mais cela ne me faisait pas mieux me sentir.

Nous gardâmes une place sûre sur le trottoir à la fin de la petite colline d'où nous venions. Il n'y avait pas âmes marchant dans les rues. Personne n'avait été là pour nous voir émerger des bois, mais le manque d'activité humaine rendait les choses un peu sinistres.

J'absorbai la vue, remarquant quelques immeubles en ligne le long de la route ici et là. La plupart d'entre eux ressemblaient à de vieilles boutiques, et elles n'étaient pas vraiment luxueuses, non plus. Mais c'était bien pour nous; une ville de commérages et riche serait tellement plus risquée pour deux fugitifs. Ici, avec les murs rouillés sur la façade d'un magasin, nous allions bien dans le décor

Lorsque nos pieds frappèrent le pavement, une voiture nous dépassa enfin. Puis quelques pas après, deux jeunes filles profitant de l'air frais d'hiver se promenaient le long des pavés, révélant que des personnes habitaient réellement ici. Immédiatement, Harry enroula son bras autour de moi, m'attirant plus près dans la chaleur de sa veste. Encore mieux, maintenant nous avions l'air d'un couple de tous les jours juste en balade. Personne ne serait capable de dire l'inverse.