DARK EMBRACE. (Sombre étreinte) ⚠️ DARKROMANCE ⚠️

🍁 chapitre vingt-neuf 🎃

🎃Je consulte mon portable. Est-ce que je peux appeler la police ? Mais oui, pourquoi ne l'ai-je pas fait directement ?
🎃Je compose le numéro de Gayden et lance l'appel, mais il n'y a plus de tonalité, ce qui me surprend. Merde ! Comment est-ce possible ? L'internet vient justement du garage ! Ou alors... oh putain ! C'est vrai qu'il a coupé l'électricité ! Je n'ai donc plus internet, ni réseau pour téléphoner à qui que ce soit. Il est bien trop malin pour moi.
Soudain, j'entends l'orage gronder dans le ciel, me donnant la chaire de poule, il ne pouvais pas choisir un autre jour?
Ce portable ne me sert à rien, en même temps, jamais il ne m'aurait laissé ce choix. C'était évident aussi.

🎃Ça fait cinq minutes que le compte à rebours a été arrêté, mais je n'entends aucune âme vivante au-dessus. A-t-il au moins réussi à entrer ? Je pense que oui, même verrouillé, il doit avoir ses méthodes.
L'alarme de la maison retentit alors, me faisant sursauter. Son cri résonne à travers la demeure, je me bouche les oreilles tant il est fort et me fait mal au tympan.

🎃A-t-il déclenché l'alarme, ou est-ce juste parce qu'il est entré par effraction ? Peut-être qu'il veut me faire sortir de ma cachette. Putain ! Je ne sais pas !
Soudain, mon téléphone bip. Je suis surprise, étant donné que je n'ai plus de réseau, mais je reçois bel et bien un texto, et il provient de Michel-Ange. Mon cœur se serre à l'idée de ce qu'il pourrait dire. Tremblante, je le déverrouille et ouvre le message :

« Ou es-tu parti?
Penses-tu avoir gagné?
Notre jeu de cache-cache vient de commencer... »
Je suis juste au-dessus de toi. Ou à côté, derrière ou devant toi.

L'angoisse monte à nouveau en moi, comme un tsunami de panique. Ma main tremble légèrement alors que je lis et relis ce texte, et le froid de la cave n'arrange rien. Un deuxième arrive.
Mon cœur s'emballe, chaque battement résonnant dans mes oreilles. Je me sens prise au piège, et l'adrénaline commence à pulser dans mes veines, alors que je lis le second texto:

Alors ? As-tu trouvé ton échappatoire ? Juste pour que tu le saches, tu ne peux répondre qu'à moi. J'ai bloqué ton téléphone exprès. Sinon, ce serait trop facile. Je te connais. J'aurais pu te laisser faire, et le flic serait venu, mais mon couteau lui aurait tranché la gorge. Tu sais que je l'observe aussi. Et je n'aime pas la façon dont il te regarde. Je crois que je vais devoir lui rendre une petite visite pour qu'il comprenne que ton cœur est déjà à moi. Crois-tu que c'est une bonne idée ?

🎃Ma tête se secoue, comme si je voulais lui répondre directement. Non... ne fais pas ça...
L'air de vient lourd, irrespirable et suffocante, les larmes aux yeux, je regrette de l'avoir embrassé ce soir là. Je ne sais plus si je tremble à cause de ce qu'il me fait vivre ou si c'est parce que j'ai envie de le tuer pour ce qu'il dit.

🍁Je rédige un message pour exprimer ce que je ressens, pour lui faire comprendre que Gayden n'est rien pour moi, et que, même si sa façon de me regarder paraît étrange, je ne ressens rien pour lui. Je n'oublie pas de lui rappeler que je suis à lui.
Mon cœur palpite brusquement, priant intérieurement pour que cela fonctionne. Je sais que je mens, et cela me fait mal, mais il faut que je fasse cela. Parce que si quelque chose arrive à Gayden à cause de moi, je ne m'en remettrai jamais.
Mes poils se hérissent lorsqu'une sonnerie résonne non loin de moi. Je retiens mon souffle, étouffant mon hurlement de peur contre le manche de mon t-shirt. Comment est-ce possible ? J'ai fermé la porte.

— J'entends tes pas résonner bruyamment dans le couloir. Je peux entendre ta respiration tranchante. Tu n'es pas très doué pour te cacher, fredonne-t-il de l'autre côté de la pièce, près des marches, près de l'unique sortie.

🍁Je n'ai pas entendu le grincement des marches sous son poids pourtant. À chaque respiration une douleur aiguë occupe mes poumons. Je n'en peux plus, je ne me sens pas bien. Je suis frigorifiée, et épuisée. 
Je veux que tout cela cesse, qu'il me punisse et qu'il tue quelqu'un à pour moi. Mes dents s'enfoncent dans ma lèvre à cause des mots insensés qui me brûlent la langue.
— C'est triste que tu n'aies pas fait d'efforts pour te sortir d'ici. Je te l'ai dit, tout jeu a toujours un échappatoire, me lance-t-il, le frottement de son pantalon crissant et ses semelles claquant contre le béton, m'indiquant qu'il se déplace avec lenteur.
Je ferme les yeux, comme si cela pouvait me rendre invisible. J'essaie de respirer lentement, mais c'est impossible ; j'ai tellement peur. Il est là, là où je me cache, et il a réussi à me trouver ma cachette. Comment ? Pourquoi n'a-t-il pas pensé à ma chambre ? 
— Bouh ! crie-t-il soudainement.