20. Elle est morte.

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Elle se lève et part les chercher. Elle revient avec Audrey et une grande fille assez bronzée avec les cheveux bouclés marron. Mais qu'est ce qu'elle fou ici ?! Audrey me regarde avec de gros yeux.

- Tu fais quoi ici ? Me demande-t-elle.

- Je travaille ici, toi aussi à ce que je vois ! Dis-je.

- Tu as complètement disparue. Tu étais passée où ?

Ismaël vient à mes côtés et me pince le dos en me lançant un regard noir. Je viens de comprendre qu'il croit que Audrey est une proche à moi qui doit sûrement me chercher avec ma famille. 

- Assez parlez, dit André en se levant, A ce que je vois, vous vous connaissez déjà. C'est bien alors ! Vous pouvez sortir, Maurice est là.

Ça doit sûrement être un autre chauffeur. Les filles sortent, j'allais les rejoindre mais Ismaël me tire en me plaquant sur le mur. Il met ses deux mains à côtés de ma tête.

- Si tu ouvres ta petite gueule de suceuse pour les dires tout, je te jure que... Tu verras !

- ...

- Vas-y dégage ! Dit-il en me poussant.

Je sors, les filles étaient sur le parking. Je m'avance vers elles. Elles ne me regardent même pas et montent dans la caisse.

- Alors, tu étais où ? Tu as réussie à retournée chez toi ? Me demande Audrey.

- Je ne suis pas retournée chez moi. J'ai été kidnappée une deuxième fois !

- C'est Ismaël qui t'as re-kidnappée ?

- Oui...

- Ça n'existe pas « re-kidnapper » ! Ricane sa copine.

- Si imbécile ! Dit Audrey.

- Tu connais Ismaël ? Demandais-je.

- Oui, avant je l'appartenais. Il se rappelle plus de moi.

J'étais dégoûtée, je ne sais même pas pourquoi ! Dans ma tête je me disais pleins de trucs, comme : « Cette chienne l'a déjà touchée ? » ou encore « Elle a bien due le sucer cette conne ! » Déjà que je ne l'aime pas, ça m'a tellement énervée, je voulais l'étrangler.

- Sinon, tu t'amuses avec lui ? Me demande t-elle.

- Oui, tellement !

Elle m'a dévisagée et n'a plus parlée après ça. J'étais fière de moi. « Maurice » se gare devant une maison. Les filles descendent, je descends.

- Tu t'appelles comment ? Me demande bouclette.

- Anaïs et toi ?

- Samira !

- Hum.

On toque à la porte. Un grand noir bien baraqué nous ouvre, il nous salut puis nous laisse passer. Il y avait un autre gars torse nu, assis sur le sofa en train de sniffer de la coke avec un billet. Il se tourne vers nous et sourit.

Kidnappée pour devenir une pute.Where stories live. Discover now