Mon âme // Nekfeu [réecriture]

62.

ndrl: j'ai écrit la fin depuis longtemps mais je vous préviens, sortez les mouchoirs

18h29

Les mecs viennent tous de partir, Lou est partit avec eux pour pouvoir dormir avec son tendre copain Framal.
Johan est aussi partit, on va dire que les gars l'ont pas trop mit à l'aise le pauvre.

Je soupire et m'affale sur le canapé, je décide d'appeler Ken pour avoir des explications.

Ken: Ouais?
Moi: Je veux te parler, tu peux venir?
Ken: J'arrive.

Il raccroche. Wah c'était la conversation la plus courte du monde j'ai juré. 10 minutes plus tard, la sonnette retentit. Je souffle un bon coup et resserre ma queue de cheval avant d'ouvrir. Je le regarde simplement et me décale pour le laisser entrer.

On s'installe dans ma chambre, il se dirige vers le fauteuil de mon balcon et moi je me pose sur mon lit, en face de lui. [ndrl: j'ai le même bomber que lui sur cette photo, je me sens famous mdr]

Ken: Tu veux parler de quoi?

Moi: De tout ce qui s'est passé.

Il souffle, il commence déjà à me casser les couilles lui.

Ken: Y'a rien à dire. Je t'ai eu dans mon lit, j'ai atteint mon objectif. J'ai plus besoin de toi.

J'écarquille les yeux. Il se rend pas compte à quel point ses mots me blessent. C'est horrible.

Moi: T'es sérieux?!

Ken: Ouais.

Depuis tout à l'heure, il ne m'a pas regardé une seule fois dans les yeux. Il évite tout le temps mon regard et ça m'énerve.

Ken: En plus je comprend pas pourquoi tu ressasse le passé alors que maintenant t'es en couple.

Quand il a prononcé cette phrase, il a fait une tête chelou au mot "couple".

Moi: Peut être que toi tu peux vivre avec ça mais pas moi putain! Je veux que les choses soient claires!

Il lève les yeux au ciel. Il déteste quand je fais ça mais lui il se gène pas.

Ken: Elles le sont.

Moi: Alors pourquoi tu m'a envoyé ce putain de message? Pourquoi tu m'as dit que tu culpabilisais? Pourquoi tu m'as dit que t'avais peur de me perdre? Hein Ken?! Les choses sont toujours aussi claires d'après toi?!

Il ne répond toujours pas. Je me lève et ouvre un tiroir de mon bureau. Je saisis la lettre et la plaque sur son torse.

Moi: Cette putain de lettre dit tout le contraire! Explique moi maintenant!