Chapitre 31

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Hey !! 

Voilà le dernier chapitre :') ( trop d'émotion) j'espère que ça va continuer à vous plaire malgré la situation... En tout cas vous allez bientôt avoir les pronostiques pour mon décès (proche ou non ;)) Merci beaucoup pour les 27K !! *-* 

L'épilogue suit les amis ;) 

Bonne lecture, besos 

NG 

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Les jours se succédaient. Les semaines s'écoulaient comme une espèce de masse totalement difforme. Il y avait comme un arrêt dans le temps. Comme une inspiration bloquée. Thomas se laissait porter. Il n'y avait que ça à faire de toute façon. Il faisait ce qu'on lui disait de faire. Il allait en cours, passait voir Newt, dormait et recommençait. Ses amis avaient beau être présent avec lui, le brun n'avait goût à rien. Il en fallu de peu pour qu'il laisse tomber la fac, mais sa mère l'en empêcha. Thomas avait arrêté l'athlétisme pour quelque temps, ne travaillait qu'au minimum, même si ça lui vidait l'esprit. Il vivait dans une espèce de constante contradiction entre l'espoir et l'effondrement. Il culpabilisait, aussi, d'avoir survit à un cancer alors que Newt ne pourrait pas s'en vanter. Il avait de la chance dans sa malchance. Cette saleté qui se logeait partout choisissait toujours ses cibles avec précision. Il fallait accepter que certains s'en sorte facilement, et d'autres non. Tout le monde autour de Thomas le soutenait, à sa façon, mais rien ne pouvait vraiment empêcher ses crises de manque ou les cernes sous ses yeux.

C'était horrible les crises de manque. Jorge avait nommé ça comme ça. Apparemment c'était fréquent, pas grave, mais déstabilisant. Thomas pouvait en avoir plusieurs fois par jour. Il suffisait de s'asseoir sur son lit, seul. Il ne pensait pas, tout lui revenait en pleine figure de toute manière. Il voyait tous les souvenirs, tous les détails, soutenu par une douleur incommensurable sur le simple fait, qu'il était de nouveau seul. Qu'il était l'unique possesseur de ces souvenirs désormais. Il se sentait impuissant, lamentable, affreux. Il lui en voulait, beaucoup,Thomas ne pouvait le nier. Le blond n'était pas partit. Il restait entre les deux. C'était encore plus horrible. Peut être qu'il se réveillerait, peut être pas. Le doute. Il tanguait tout le temps, au rythme du corps de Newt. Le blond n'était en effet pas très stable. Il avait déjà faillit lâcher plusieurs fois, mais était en bonne voix maintenant selon Brenda. Thomas veillait. Il n'avait pas pu être là quand le blond était tombé dans le coma, il voulait être là s'il se réveillait. Alors, tous les jours, après les cours, il venait voir Newt. Il s'asseyait sur le lit, ce lit là même où il était tombé amoureux de lui, et le regardait dormir pendant des heures. Ses cheveux avaient poussés, ses yeux étaient fermés et Thomas se demanda s'il verrait un jour de nouveau leur couleur. Newt ne bougeait pas. Rien. Pas un signe. La machine bipait paresseusement alors que Newt inspirait et expirait silencieusement.Thomas travaillait ensuite, à côté de lui, assit ou allongé. Même dans cet état, le blond arrivait à apaiser le brun un minimum. Ce n'était pas l'idéal mais c'était mieux que rien. Et il restait à l'observer. Le moindre petit mouvement, la moindre petite anomalie. Mais rien, pour l'instant. Il fallait attendre disait Jorge, il fallait être fort, disait Minho et sa mère, il fallait être là, se disait Thomas.

Thomas repensa à tout ce qu'il avait pu vivre avec Newt, constamment il le faisait. Il s'était aussi remit à fumer, au plus grand dam de sa mère et de ses amis. Il n'en avait rien à faire. Ça lui rappelait Newt. Tout ce qu'il voulait, au fond, c'était que la situation change. Que Newt se réveille, ou pas. Thomas ne savait pas ce qui était le mieux. Il fallait peut être qu'il parte, pour ne pas souffrir, mais d'un autre côté il ne supportait pas l'idée de ne plus pouvoir reparler au blond.

Le lit d'à côté (Newtmas)Opowieści tętniące życiem. Odkryj je teraz