Les sentiments d'un psychopathe [VKOOK]

Liberté

❌ ❌ ❌ ❌

Jungkook

-"Si il me veut tant de mal...c'est parce que c'est mon père."

A ce moment là, j'ai bien cru que mes yeux allaient partir en courant.
Je reste figé. Je m'attendais à tout. Sauf à ça.

Ne sachant pas quoi dire, V me prend les mains pour me rassurer. Je me laisse faire mais ne bouge pas.

-"Qu'est ce..je..."
-"Ne dis rien. Je comprends ton état de choc. J'ai eu du mal à supporter ça au tout début."
-"..."

Je le regarde, désemparé. Sérieusement. Comment a-t-il pu rester comme ça, pendant deux ans, à vivre dans l'endroit où son père, celui qui à tenté de le tuer, travaille ?! Et comment ça se fait qu'il soit pas en prison, lui ?!

-"Pourquoi ton père n'est pas en prison ?!"
-"Jungkook...ce serait trop long à expliquer...Regarde autour de nous. On est libres, on pourrait se casser de là à n'importe quel moment. Ne parlons pas de ces choses atroces s'il te plaît. N'en parlons plus."
-"D...d'accord...tu as raison..."

V me sourit tendrement et soupire, pour la première fois, de bien-être.
Sans pouvoir me contrôler, une envie de m'échapper de là me prend.

-"Tae..."
-"Hum ?"
-"Partons."
-"...Quoi ?"
-"Allons-nous en. Tirons-nous d'ici ! Abandonnons ce fichu endroit et faisons notre vie !
-"J'aimerai bien, mais-

Mais je lui coupe la parole en le tirant par les bras pour le lever du banc.

-"T'as vingt ans et moi dix-sept ! On est jeunes ! On a toute la vie devant nous, alors pourquoi on devrait rester coincés entre quatre putains de murs !?"

A force de passer des journées entières dans cet asile, j'ai fini par péter un câble, moi aussi.
Hah, je devais m'en douter. Je suis tellement pathétique.

-"Oui. T'as raison. Y'en a marre de cette vie merdique, j'suis pas né pour finir interné à peine devenu majeur."

Fier de sa décision, je saute dans ses bras et lui fais un câlin qui ne dure pas très longtemps, puisque je le prend par la manche de sa chemise et me met à courir.
Nous sortons du parc et courons dans les rues. Les quelques passants se retournent parfois. Mais nous, on s'en fou, pour le moment, tout ce qui compte, c'est la liberté.

Soudain, le ciel devient gris et une violente averse commence. Trempés, on s'arrête dans une ruelle et nous nous regardons. Je pouffe de rire et V me suit. Nous sommes fous, oui.

Son visage est magnifique.Je sais que ça fait énormément cliché et romantique à en vomir, mais sous la pluie, je trouve ça parfait pour l'embrasser. Sans prendre une seconde plus, je prend son visage entre mes mains et pose mes lèvres sur les siennes. Puis, je le relâche, et le pousse ;