Un amour souverain

Chapitre 31

Après avoir mangé, je fais un tour dans le bureau de Liam. Il est resté toute la matinée cloîtrer dans cette pièce, il doit s'ennuyer... Je toque à la porte avec des sandwichs à la main, il n'a pas mangé ce midi.

- Oui ?

- C'est moi, dis-je en entrant.

Quand il me voit, il sourit. Je lui souris puis m'assois sur ses genoux en l'embrassant. Il me rend mon baiser en me regardant amoureusement.

- Je t'ai apporté à manger, tu n'es pas venu ce midi, dis-je curieuse.

- Non, j'avais beaucoup de travail et des appels importants à passer, dit-il sans me lâcher des yeux.

- En tout cas je t'ai préparé des sandwichs, j'espère que tu vas aimer, dis-je en lui tendant son encas.

- Merci, je commençais à avoir faim ! Dit-il en le prenant.

Je ricane en le voyant manger, il avale tout en quelques minutes. Il est affamé ou quoi ?

- Pourquoi tu rigoles ? Me demande-t-il.

- Je vois que tu as faim, dis-je en souriant.

- En même temps, ils sont trop bon tes sandwichs ! S'exclame-t-il en rigolant.

- Héhé, c'est sûrement le seul truc que je sais faire à la perfection, dis-je en rigolant à mon tour.

- Eh bien, heureusement qu'on a des cuisiniers, dit-il en se moquant de moi.

- Ça tu l'as dit, dis-je en souriant.

Il m'embrasse encore une fois, je ne sais pas comment il fait mais son baiser à toujours le goût de menthe fraîche. J'adore ses baisers, je n'en ai jamais assez ! Je souris intérieurement et approfondis celui-ci avant de nous séparer. Nous sommes essoufflés, mais nos yeux sont emplis de désir.

- Princesse... dit-il.

- Oui, il faut que je te laisse à ton travail, je sais. Mais ne te surmène pas trop d'accord ? Dis-je.

- Promis, de toute façon j'aurais fini assez tôt aujourd'hui, sûrement vers 16h30, ajoute-t-il en souriant timidement.

- D'accord, je t'attendrais. D'ailleurs ça ne te dérange pas si je sors un peu avec Manon en ville ? Demandais-je en souriant.

- Non mais fait attention à toi, s'il t'arriverait quelque chose je ne le supporterai pas, dit-il inquiet.

- Ne t'inquiète pas pour moi, tu sais j'ai appris à me défendre, dis-je avec un clin d'œil.

- Et pouvons-nous savoir où ? Me demande-t-il en haussant les sourcils.

- Ne me demande pas comment, mais ma mère m'a appris quelques techniques de défense quand j'avais 13 ans, dis-je.

- Ah oui ? Je ne savais pas que ta mère savait se défendre, dit-il étonner.

- Moi non plus je ne savais pas, mais elle m'a racontée qu'elle faisait des arts martiaux dans sa jeunesse, dis-je en souriant.

- Eh bien, on en apprend tous les jours. Mais fais quand même attention à toi, je t'aime, dit-il en souriant.

- Je t'aime aussi à tout à l'heure, dis-je en partant.

Je me dirige vers la porte d'entrée où je vois Manon m'attendre au côté de George. Ils discutent ensemble de je ne sais quoi jusqu'à ce que j'arrive.

- Ah te voilà enfin ! S'exclame Manon.

- Oui je sais j'ai trainé, dis-je en rigolant.