*L'autre Coté*

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Deux agents de police et leur voiture. Ils se baissent et mettent quelque chose dans un sac... Maël me fait signe de continuer mon chemin derrière la haie. Je marches à quatre-pate et j'ai toujours une douleur aux genoux. Au bout du buisson, Sois on continue sur un trottoir, soit on tourne pour aller dans un autre chemin... Toujours à quatre-patte je tourne pour me cacher derrière un arbre et Maël me rejoins. Je m'assois et il s'accroupi devant moi, il regarde mes genoux. J'ai troué mon pantalon et je l'aibmême taché de terre et de sang.

« - Ca va ? Je suis désolé, je ne voulais pas te faire mal mais apparemment la police à trouver nos portables... Par contre ils ont ramassé que le tiens...

- J'avais dit à ma mère de venir me chercher vers 10h, elle a dut y aller et « l'amie » a suremenr dit que je n'étais pas venu chez elle et elle à lancé un avis de recherche...

- Ha ouais, donc il va falloir être très vigilant à partir de maintenant, il va il y avoir des poulets partout !

- Désolée. Mais comment tu as su qu'ils étaient là ?

- J'ai eu un pressentiment, et j'ai entendu leur sirène... »

Il m'aide à me relevé et nous continuons dans la campagne, nous traversons les champs en riant on se met à courir et je tombe par terre. Je dis à Mael que je me suis fait mal mais je ris en même temps alors c'est sûr que je dois être difficile à croire. Il s'assoit à coter de moi et me demande où j'ai mal, je lui montre ma cheville. Il enlève ma chaussure, retrousse mon pantalon et l'a fait tourné à droite, je me recule en poussant un petit cri. Il sort de son sac un rouleau de bandage et m'en met autour du pied. Il me demande de me lever, c'est ce que je fais, j'arrive à marcher mais j'ai mal, très mal, trop mal... J'essaye de ne rien montrer. Nous avançons doucement, sans parler puis on arrive devant une forêt, il commence à faire nuit.

« - Tu es prête à dire à dieu à tout le monde ou tu veux rentrer chez toi ?

- Je suis prête. »

Je me retourne une dernière fois et regarde la campagne, cette première étape était simple... Enfin pas compliquée. Nous marchons doucement et pénétrons dans la forêt. Une bestiole traverse la route et je prends machinalement la main de Maël, il sursaute et quand il voit que c'est moi, il rit, moi aussi. Nous nous arrêtons, notre rire résonne mais les voies se transformaient. J'ai des frissons dans tout le corps. Nous continuons le chemin et trouvons une petite maison abandonnée.

Magie NoireWhere stories live. Discover now